Avec 103.6 points de moyenne face aux Wolves et aucune performance à plus de 105 points, les Rockets patinent dans ces débuts de playoffs, bien qu’ils mènent toujours 2-1.
La saison régulière s’est traduite par une démonstration offensive mais on ne retrouve pas ces vagues depuis le début de la série, avec moins de jeu rapide et moins de mouvements en attaque. Pour Mike D’Antoni, le mal est plus profond puisque cette baisse de rythme est effective depuis la fin de saison régulière.
« Les deux derniers mois, on n’a pas vraiment bien joué », estime le coach à ESPN. « C’est pourquoi j’étais inquiet sur le fait de reposer les gars, de les sortir du rythme. Les gens disaient que cela n’était pas très important. Eh bien si ! »
Dès que les Rockets ont validé l’avantage du terrain pour l’intégralité des playoffs, ils ont connu une chute de performance. Comme un relâchement mental.
« Cela fait un bon moment », explique James Harden, quand il évoque les derniers bons matches de son équipe en terme de rythme. « Mais ce Game 4 est une parfaite opportunité de le faire. »
Pour Chris Paul, les victoires ont caché ce constat : « Tout est cool tant qu’on gagne. Ça commence défensivement. C’est comme ça qu’on pourra jouer les transitions. »
Même prévision pour le barbu : « Il faut jouer dur tout le match. Les shoots vont rentrer ou non, mais si on est concentré défensivement sur chaque possession, l’attaque n’importe pas. On doit retrouver notre rythme. »
Collectivement surtout puisque ce début de playoffs prouve que les Rockets sont trop dépendants de Chris Paul, James Harden et Clint Capela. Eric Gordon déçoit et Ryan Anderson vient seulement de reprendre, et il manque un facteur X pour soulager le trio majeur de Houston.
« Ce n’est pas nécessairement Chris et moi, puisqu’on est assez fort pour avoir nos propres shoots à n’importe quel moment du match. On doit s’assurer que tout le monde est avec nous, dans le bon esprit et en confiance avec son shoot. »