Un an après ses critiques, Gregg Popovich vante le leadership de LaMarcus Aldridge

Malgré la deuxième défaite des Spurs en autant de matchs à l’Oracle Arena, LaMarcus Aldridge était l’un des points positifs de ce Game 2 pour San Antonio. Après un premier match raté, le All Star a sorti la meilleure performance de sa carrière en playoffs face aux Warriors, dominant ses adversaires directs. Il a fini la rencontre avec 34 points et 12 rebonds.

Pour Steve Kerr, la différence est venue de la façon dont les Spurs ont servi LaMarcus Aldridge. Au lieu de chercher le post up en première intention, les Texans ont forcé JaVale McGee, Kevon Looney, David West et Draymond Green à défendre sur des actions secondaires pour donner à leur star un temps d’avance sur son défenseur. L’intéressé a également été plus actif et agressif, tirant 12 lancers francs contre 4 lors du premier match et attrapant quatre rebonds offensifs.

« Les Spurs ont fait un super boulot pour s’adapter à la façon dont nous avons défendu lors du Game 1, il va falloir qu’on réévalue notre stratégie mais quoiqu’il en soit, LaMarcus est vraiment dur à stopper, » concède le technicien. « Je l’ai déjà dit plusieurs fois mais je pense que c’est le meilleur scoreur NBA poste bas. Et en plus il peut s’écarter pour tirer à mi-distance ! »

« Il ne se plaint de rien sur le terrain, il joue peu importe les circonstances »

Il y a un peu moins d’un an, en finale de conférence Ouest, les Warriors avaient pourtant sorti LaMarcus Aldridge de la série, poussant même Gregg Popovich à fustiger la passivité de son joueur. La nuit dernière, il l’a couvert de compliments.

« LaMarcus a été monstrueux toute l’année, » s’exclame-t-il. « C’est notre leader des deux côtés du terrain. Il ne se plaint de rien sur le terrain, il joue peu importe les circonstances. Je ne peux pas imaginer être plus fier d’un joueur qui a dû faire face à autant d’adversité et qui est présent pour ses coéquipiers soir après soir après soir. Il est fantastique. »

Alors que l’ombre de Kawhi Leonard continue de planer sur la saison des Spurs, LaMarcus Aldridge s’épanouit lui dans un rôle de première option offensive qu’il retrouve dans le Texas après deux premières saisons compliquées.

Dans un groupe limité par son manque de puissance offensive, l’intérieur essaie de garder son équipe en vie.

« J’ai été dans cette position pendant toute ma carrière mais c’est vrai qu’offensivement, on a du mal. Nos adversaires essaient de me trapper et de me sortir du match mais nous avons été assez intelligents pour trouver des parades, » explique-t-il. « Maximiser notre talent offensif a été un défi toute la saison mais Pop m’a donné le feu vert pour jouer mon jeu, tirer les gars vers le haut et c’est ce que je m’efforce de faire.

Propos recueillis à Oakland.