Cette fois, son amitié avec Jim Dolan, le propriétaire des Knicks, ne suffira pas. Isiah Thomas est allé trop loin, a accumulé trop d’erreurs et a mal joué le peu de cartes qui lui restaient. Plus personne ne veut de l’ancien « Bad Boy » en NBA.
Seuls les Knicks semblaient encore assez fous pour lui faire confiance, essayant de l’engager en milieu d’été dans un rôle de consultant. Depuis, il y a eu de nouvelles révélations, comme ces work-outs illégaux organisés pour recruter des joueurs comme Wilson Chandler.
Les Knicks pourraient payer très cher ce nouvel écart de conduite datant des « années Thomas ». Énormes amendes, privations de tours de draft et une réputation à nouveau tâchée alors que la franchise se remettait doucement. L’affaire de trop pour Jim Dolan ?
Le patron des Knicks a toujours soutenu Isiah Thomas, passant l’éponge sur les affaires d’harcèlement sexuel (11,5 millions de dollars payés par le club) ou la gestion financière catastrophique de l’équipe. Mais, à un moment donné, même le plus patient et compréhensif des amis sait qu’il est temps de couper les ponts.
Surtout quand Thomas continue de montrer qu’il n’a rien compris à ce qui lui est reproché. L’interview surréaliste accordée à ESPN dans laquelle il explique pouvoir faire remporter le titre aux Knicks était la dernière cartouche d’un fusil bien mal utilisé.
Alors qu’il aurait dû se faire discret, Isiah Thomas n’a pu s’empêcher de se jeter dans la lumière. Et l’image renvoyée n’a pas servi sa cause. Toujours imbu de lui-même, reniant ses erreurs et ses responsabilités, l’ancien GM des Knicks a définitivement perdu toute crédibilité.
Pire, il a sans doute perdu Jim Dolan, sa dernière chance de revenir un jour en NBA.