Le banc des Bucks domine les Bulls

Giannis Antetokounmpo blessé, les Bucks s’en remettent à leurs remplaçants pour s’imposer 118-105 à Chicago. Aux côtés d’un parfait Tony Snell (18 pts à 100%), ce sont les recrues de l’hiver, Shabazz Muhammad (21 pts) et Brandon Jennings (16 pts), qui font la différence pour renverser une rencontre bien mal débutée.

Les Bulls retrouvent Lauri Markkanen, et ce sont eux qui attaquent le mieux la rencontre avec un 10-0 signé du tandem Payne-Valentine pour rapidement prendre le large (15-4). Les Bulls prennent de vitesse des Bucks franchement décevants, et c’est Bobby Portis qui enfonce le clou pour maintenir l’écart aux alentours des 10 points (34-24).

Mais le banc de Milwaukee a des choses à prouver et il signe un 14-3 pour prendre les commandes du match (38-37). Un joueur crève l’écran, Brandon Jennings. On ne voit que lui et il signe 10 points et 3 passes dans le seul deuxième quart-temps, délivrant notamment un caviar pour le dunk de Jabari Parker arrivé en trailer (54-51). Mais Chicago s’accroche et Justin Holiday égalise juste avant la pause (61-61).

Snell « on fire »

Après Brandon Jennings, c’est au tour de Tony Snell de prendre feu. Dans toutes les positions, même acrobatiques, l’ancien shooteur de Chicago fait mouche, et il maintient les Bucks devant. Puis c’est au tour de Shabazz Muhammad de prendre le relais. C’est moins gracieux, mais l’ancien Wolf prouve à tout le monde qu’il n’a rien perdu de ses qualités de joker, et il donne huit points d’avance aux Bucks (90-82).

C’est finalement un autre remplaçant, Thon Maker, qui se charge de plier le match avec un gros dunk dans le trafic. Cette fois-ci, les Bulls ne reviendront pas, et les Bucks se rapprochent un peu plus du Heat, battu à OKC.