Jarrett Jack et Trevor Booker prêts à rebondir dans une nouvelle équipe

Comme tous les ans à cette période, quelques vétérans NBA négocient leur départ pour aller donner un coup de main chez une équipe lancée dans la course aux playoffs. La date limite pour être coupé est d’ailleurs le 1er mars. C’est le cas de Marco Belinelli par exemple, passé des Hawks aux Sixers, ou encore de son coéquipier Ersan Ilyasova, qui va le suivre jusqu’à Philly… où Trevor Booker pourrait perdre ce jeu des chaises musicales.

Pour pouvoir signer le Turc, le club doit couper un joueur et Trevor Booker (5 points et 4 rebonds de moyenne en 15 minutes) est un candidat idéal. « J’ai parlé à mon agent, c’est une possibilité, mais rien ne me tracasse » confirme-t-il pour Philly.com, pas inquiet par son sort. « Il faut comprendre que c’est un business. C’est comme ça. J’en suis conscient et ça me va. »

S’il venait à être coupé, l’ancien Net se retrouverait à son tour dans la position du free agent, mais pas pour longtemps a priori. « Si je me fais couper ou qu’on négocie un « buyout » (il touche 9 millions de dollars cette année, ndlr), peu importe, il y a beaucoup d’équipes qui seront intéressés » assure l’intérieur.

Jarrett Jack : « Peut-être que je dois réfléchir aux différentes options »

Un marché des « buyouts » que Jarrett Jack pourrait également rejoindre : mis sur la touche pour donner du temps de jeu à Frank Ntilikina ou Emmanuel Mudiay, le baroudeur a le profil pour négocier un départ. « On m’a rapporté cette idée » déclare-t-il innocemment chez Newsday. « Ce n’est pas quelque chose à laquelle j’avais pensé quand la situation a changé mais si ça doit arriver, ça arrivera. » Une idée qui semble germer dans son esprit alors qu’il n’a pas joué une minute plus depuis le All-Star Break.

« Je n’ai jamais fait ça avant, rejoindre une équipe de playoffs en milieu de saison. Je sais que les autres le font. Pour être honnête, je ne sais pas trop. Peut-être que je dois réfléchir aux différentes options qui s’offrent à moi mais pour le moment je suis avec les Knicks et je veux aider comme je peux. »

Courtney Lee et son gros contrat

Avec un contrat d’un an au minimum, le joueur de 34 ans n’a pas beaucoup à perdre. À l’inverse d’un Joakim Noah par exemple, ou d’un Courtney Lee qui lui aussi fait les frais de la nouvelle politique new-yorkaise, mais qui touche 12 millions de dollars cette année.

Auteur de sa meilleure saison en carrière avec près de 13 points en 32 minutes de temps de jeu, il tourne à 14 minutes seulement en moyenne depuis le retour des vacances. « C’est vraiment dur » confie-t-il aisément. « Je ne suis pas le coach, je ne suis pas le front office, c’est leur décision, tout ce que je peux faire c’est rester professionnel ».

Et c’est d’autant plus dommage pour lui qu’il n’aurait aucun mal à rebondir ailleurs. Mais pour jouer, il faut parfois s’asseoir sur quelques dollars…