Ty Wallace, la dernière belle histoire des Clippers

À cause des blessures à répétition de joueurs majeurs, les dirigeants des Clippers sont obligés de responsabiliser davantage leurs « two-way contract », et après s’être séparés de Jamil Wilson, arrivé au bout de son contrat, ils ont préféré enchaîner avec un autre « two-way contract » en la personne de Tyrone « Ty » Wallace.

Signé le 5 janvier, cet ancien second tour de draft du Jazz s’est vu propulser dans le cinq de départ, et Doc Rivers est sous le charme de cette dernière trouvaille.

« Ce que j’aime chez lui, c’est que sa confiance est inébranlable. Il avance en se disant qu’il peut le faire » explique le coach des Clippers au Deseret News. « Il est costaud sur contre-attaque. Il attaque le cercle, et lorsqu’il est dans la raquette, il va shooter ou récupérer une faute. C’est super d’avoir un arrière de 1m95. On n’avait pas eu un arrière de grande taille depuis que je suis ici. C’est un grand arrière, et c’est vraiment utile. »

Côté Jazz, on connaît parfaitement Ty Wallace puisqu’il jouait dans leur équipe de G-League la saison passée.

« Il était bon, c’est un joueur d’instinct » se souvient Quin Synder. « En NBA, on peut réussir de grandes choses, ou bien faire plein de bonnes choses. Il fait actuellement plein de bonnes choses pour aider les Clippers à gagner, et c’est pour ça que Doc le fait jouer comme ça. »

La polyvalence de Ty Wallace est un gros plus, et Doc Rivers débute les matches avec trois « petits » : Milos Teodosic, Lou Williams et donc Ty Wallace. Une formule qui permet aux Clippers de rester sur six victoires en huit matches depuis l’arrivée de son « journey man ». Mais comme il possède un « two-way contract », limité à 45 jours en NBA, l’entraîneur et son staff devront prendre une décision sur son avenir dans un mois…