Gordon Hayward, Kevin Durant, Blake Griffin, Kyle Lowry, Stephen Curry… Les free agents de grande qualité ne manqueront pas cet été, et forcément, les regards se tourneront vers Pat Riley, auteur de coups mémorables dans le passé. La pêche aux gros poissons, c’est son truc, et il ne s’en était pas caché la saison passée.
« Je regrette d’avoir dit ça » prévient-t-il dans son point presse de fin d’année. « La nouvelle convention collective va dicter beaucoup de choses. Aujourd’hui, c’est très différent par rapport à 2010. N’importe quel super joueur va devoir réfléchir longtemps avant de faire une croix sur 65 ou 70 millions de dollars… «
Et Pat Riley n’exagère pas. En effet, si Golden State peut proposer un contrat de 207 millions sur cinq ans à Stephen Curry, les autres franchises ne pourront lui proposer « que » 135 millions sur quatre ans…
« On n’a pas besoin d’aller à la pêche aux gros. On peut récupérer des joueurs par des échanges, au lieu de dépenser 38 millions de dollars sur un seul joueur. Certains salaires ou contrats maximum sont ridicules, mais c’est la nature même de cette nouvelle convention collective. »
« On va se concentrer sur nos gars »
Résultat : Pat Riley préfère se focaliser sur son groupe de joueurs, auteurs d’une incroyable deuxième partie de saison avec 30 victoires en 41 matches !
« On va donc se concentrer sur nos gars, sur ce groupe de joueurs. Il y en a trois qui ont quelque chose, et ils n’avaient pas eu l’occasion de le montrer. On continuera d’observer ce qui se passe dans la free agency. On a cette souplesse. Quand vous avez un choix de draft et des joueurs que vous appréciez, vous êtes dans une bonne situation pour avancer. »
Et le président n’en oublie pas l’objectif suprême : le titre.
« Quand on regarde Golden State et Cleveland, mais aussi Houston et San Antonio, soit les quatre meilleures équipes de la NBA, et ce qui arrive aux autres équipes de l’Est, on se dit qu’on veut être un candidat au titre le plus vite possible. Si on garde le même groupe, qu’on récupère le 14e choix de la draft et qu’on utilise nos « exceptions », peut-on battre ces équipes ? On ne sait jamais… et je pense que nos supporters apprécient ce qu’on fait. Ils apprécient aussi qu’on avance vite. Je veux jouer pour le titre. C’est ce qu’on veut, et ça a toujours été comme ça. »