Ronny rime avec énergie. Sur le banc comme sur le parquet, l’ancien chien fou de l’INSEP « génération TP » s’est construit une réputation de coéquipier idéal.
La Cité des anges puis la baie d’Oakland étaient tombés sous le charme, l’Amérique aime les battants et Ronny symbolise la faim de vivre, de jouer et la rage de vaincre. Autant dire que dans une franchise en quête de reconquête à bâtir sur l’autel d’une âme nouvelle et d’une identité seyant à sa ville, le pivot des Bleus pourrait très vite devenir le chouchou des fans.
Entre Turiaf et La Mecque du basket, l’histoire d’amour pourrait être belle. L’Antillais s’est récemment confié à SLAM et Big Apple se frotte déjà les mains.
« On va jouer en équipe, un basket collectif. On va jouer ensemble avec chaque joueur tirant dans la même direction. On est là pour gagner, et les fans doivent comprendre qu’on va faire tout ce qu’il faut et tout ce qu’il faudra pour que cette équipe gagne et arrête de perdre. J’ai déjà parlé avec beaucoup de gars, je suis parti en vacances avec Danilo, je me suis entraîné tous les jours avec Stoudemire et Toney Douglas. J’ai discuté avec Raymond Felton et Wilson Chandler et bien sûr mes deux anciens coéquipiers à Golden State, Azubuike et Randy (Anthony Randolph). Tous sont super excités et n’ont qu’un mot en tête: gagner. »
Ronny sait déjà parler aux Newyorkais, il apprend vite !