Bradley Beal : « Coach Brooks a boosté ma confiance »

Passé de 17 à 22 points en moyenne sur les deux dernières saisons, Bradley Beal présentait un solide dossier pour remplacer Kevin Love au dernier All Star Weekend de la Nouvelle Orléans. Malheureusement pour l’arrière star des Wizards, ça ne sera pas encore pour cette fois.

Beal veut viser la 1e place à l’Est !

Ce n’est pas grave : de retour de République Dominicaine, Beal a déjà tourné la page. Il a changé d’objectif…

« [La première place de la conférence Est] doit être notre objectif. C’est possible », lance Beal sur Yahoo. « En général, quand on commencé la saison, ce n’est pas un objectif raisonnable, mais quand on a la possibilité de l’obtenir, pourquoi ne pas tenter le coup ? Il y a d’autres équipes dans le coup, mais vu comment on joue en ce moment et notre confiance, on va continuer à grimper. »

Restant sur 18 victoires lors de leurs 22 dernières sorties, les Wizards sont effectivement lancés comme des bolides. Malgré le petite couac de cette nuit à Philly, la jeune troupe de Scott Brooks a enfin les coudées franches pour courir et arroser. Et ça marche avec la 7e meilleure attaque de la NBA.

De fait, coach Brooks pousse Beal à « prendre 20 tirs à trois points par match ». « Aucun coach ne m’avait jamais demandé ça » en rigole l’arrière shooteur.

« J’ai toujours eu confiance en moi. J’apprends à être plus méchant, plus dur, et montrer plus d’émotions aussi. C’était toujours en moi mais j’ai dû apprendre à développer ça. Être un peu arrogant, confiant en soi, j’essaie avec mon approche. [Brooks] m’a vraiment boosté au niveau de la confiance. Et ça me suffit déjà à être agressif et jouer libéré. »

Encore un cap avant la cape

Pourtant, tout n’a pas toujours été rose aux abords de la Maison Blanche. En début de saison, Washington toussotait fermement avec 2 victoires sur leurs 10 premiers matchs. La greffe Brooks a mis un peu de temps à prendre. Et puis, les blessures n’ont pas aidé…

« On est retombé à la réalité. J’avais l’intention d’être agressif, et de rester moi-même. Mais après notre début de saison compliqué, je savais qu’on n’était pas l’équipe qu’on doit être. Et moi, je ne jouais pas non plus comme je sais que j’en suis capable. Maintenant, je joue mon jeu sans forcer et je prends du plaisir. Et le vent a tourné. »

En tout état de cause, la signature l’été passé de son immense contrat de 128 millions de dollars sur cinq ans semble être digérée.

Auteur de 41 et 40 points face aux Cavs et aux Sixers (les deux seules défaites en février…), Bradley Beal a passé un cap cette saison. Il score plus et le fait plus efficacement que jamais à 47% aux tirs. Et puis, il n’a jamais lâché autant de passes (4 par match)…

Alors certes, ce cap n’a pas été synonyme de cape All Star mais Beal a encore le temps. Il n’a que 23 ans. Et, avec deux saisons écourtées par les blessures, il n’a pas encore atteint le stade des 300 matchs NBA en saison régulière…

https://www.youtube.com/watch?v=cZKaIxJX204