Une véritable humiliation. Cette nuit, dans leur Garden, les Knicks n’ont pas existé face à des Lakers qui restaient pourtant sur 12 défaites de suite à l’extérieur. Los Angeles, porté par sept joueurs à 10 points ou plus, a dominé cette rencontre du début jusqu’à la fin pour s’imposer facilement (121-107) devant une défense new-yorkaise à 100% inexistante. Malgré les 26 points de Carmelo Anthony, scoreur mais pas leader pour un sou, le cauchemar des Knicks se poursuit.
On aimerait bien être dans la tête des fans des Knicks ce matin, au lendemain de cet affrontement face aux Lakers. Une confrontation qui a toujours une saveur particulière, même si aujourd’hui Kobe Bryant n’est plus dans les parages. Les toutes premières secondes peuvent pourtant donner espoir aux Knicks car Melo démarre fort avec les six premiers points de son équipe. La réponse vient du jeune Brandon Ingram, sans doute auteur d’un de ses meilleurs matches cette saison (14 points, 7 rebonds). Avec ses deux trois points tôt dans la rencontre, couplés à deux autres de Nick Young, les Lakers creusent déjà un écart conséquent (8-20). Melo puis Hernangomez, encore très actif ce soir (8 points et 13 rebonds) malgré sa maladresse, permettent à NY d’exister encore avec leur finition main gauche (19-29).
Opération portes ouvertes
Mais l’écart prend un peu plus d’ampleur dans le deuxième quart-temps avec le banc des Lakers. Tandis que Zubac se la joue block party (4 contres sur le match), les Knicks ont toutes les peines du monde à contenir leurs adversaires. Dont l’un d’eux, particulièrement intenable, Lou Williams. Le candidat sérieux au titre de 6e homme de l’année enchaîne le 3+1, puis un trois points en transition. Dans la foulée, Black, au milieu du désert défensif new-yorkais, score en lay-up sous les premières huées du Garden. +25 d’un coup, d’un seul (28-53). En face, Melo score en tête de raquette, puis ressort un bon ballon vers Holiday derrière l’arc, puis score à nouveau après avoir forcé le passage en dribble. Trop de dribbles. Adroite certes, la superstar n’incarne pas vraiment de sentiment révolte. Mais au moins, l’écart se réduit un peu (45-61 à la pause).
Il va se stabiliser par la suite. Hornacek a beau redémarrer avec Hernangomez à la place d’O’Quinn dans le cinq, New York pèche par sa défense à la limite du décent. Individuellement et collectivement. Clarkson et Williams se régalent dans la peinture et enchaînent les finitions près du cercle (64-85). Pour leur répondre, toujours Melo en isolation… Tandis que son compère Porzingis passe totalement à côté de son match.
Metta World Peace « MVP »
À l’entame de l’ultime période, Hornacek a forcément en tête le récent comeback face aux Nets. Avec Anthony sur le banc, le coach lance un cinq similaire à celui qui avait fait le comeback à Brooklyn. Mais cette fois-ci, cela ne fonctionne pas. La faute… à sa défense évidemment. À l’image de ce petit tear drop beaucoup trop facilement concédé à Zubac en sortie de pick and roll. Il ne se passera plus grand chose jusqu’à la fin du match. Hormis lorsque Luke Walton cède aux faveurs du public qui réclame la rentrée de Metta World Peace en toute fin de match. Ce dernier score en isolation… face à Melo à cinq mètres. Tout un symbole. Le public peut scander « MVP » à l’intention de l’ex-Ron Artest tout sourire. Tout le contraire des Knicks.
C’était la première victoire des Lakers depuis six ans. Seulement la seconde victoire sur leurs 19 derniers déplacements. Ils tenteront d’enchaîner mercredi soir à Detroit. Côté Knicks, autant ne rien retenir de ce match avant la réception le même soir des Clippers.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.