Les Lakers se font plaisir face aux Clippers

A la faveur d’un 3e quart-temps à sens unique, les Lakers s’imposent 111-102 dans le derby de Los Angeles. Une première depuis octobre 2013 ! Privés de Blake Griffin et Chris Paul, les Clippers jouent tout le dernier quart-temps sans DeAndre Jordan, ni JJ Redick… Une aubaine pour Lou Williams et Nick Young pour assurer la victoire des leurs.

Paul Pierce se montre

Un alley oop de DeAndre Jordan par-dessus Timofey Mozgov. On ne demandait pas mieux pour débuter la rencontre ! Aucun round d’observation entre les deux formations, et ce sont les Clippers qui prennent le meilleur départ. Paul Pierce se rappelle au bon souvenir des Lakers, et son 3-points donne six points d’avance (18-12). JJ Redick et Jordan se trouvent bien, et l’écart passe à 10 points (22-12). Aucun repli défensif chez les Lakers, et ça ne pardonne pas…

Il faut en fait attendre les entrées de Thomas Robinson et de Lou Williams pour voir les Lakers recoller au score. Les deux prennent des risques et sur deux tirs compliqués, dont un au buzzer, ils ramènent les Lakers à -4 (31-27).

Il y a du mieux côté Lakers et Brandon Ingram transforme un shoot manqué de Jordan Clarkson en claquette. Les pieds dans le ciment, Marreese Speights lui répond à 3-points, mais Ingram insiste. Le second cinq des Clippers ne défend pas et les Lakers non plus… Résultat, les attaquants se régalent. Un simple écran suffit à trouver une bonne position de tir. Ça profite à Lou Williams et Nick Young côté Lakers et à JJ Redick côté Clippers. Ces derniers mènent toujours au score (47-44), mais ils n’arrivent pas à faire le break. Un ou deux stops défensifs suffiraient mais ça manque d’agressivité. Et lorsque Jordan, sur une passe de Crawford, donne 8 points d’avance aux Clippers (54-46), Young se charge illico de ramener les Lakers (54-51). Brandon Bass lui répond en posterizant deux Lakers, et à la pause, les Clippers mènent toujours (58-55). Mais c’est bien fragile…

Le show Mozgov

Si fragile que les Lakers vont complètement inverser la tendance au retour des vestiaires. Timofey Mozgov réalise le meilleur quart-temps de sa vie, et en moins d’une minute, il donne l’avantage aux Lakers (59-58). Les Clippers ne le savent pas encore mais ils ne mèneront plus du match ! Les Lakers retrouvent leur enthousiasme du début de saison, et Luol Deng et D’Angelo Russell font le break (66-58). Doc Rivers stoppe l’hémorragie en mettant son fiston pour un cinq très « small ball » mais rien n’y fait ! Mozgov est injouable, Deng aussi, et Randle domine au rebond offensif (70-60). Sans Chris Paul, c’est l’anarchie côté Clippers, et le duo Felton-Rivers fait de la peine dans la direction du jeu. En face, Russell joue juste et il sert encore et toujours Mozgov. Young en rajoute une couche, et l’écart atteint les 14 points (81-67). Passablement énervé alors que l’écart flirte avec les 20 points, Rivers sort Redick (touché à la cuisse) et Jordan. On ne les reverra plus du match !

Avec une telle avance, les Lakers ont tendance à s’endormir. Passé meneur, Ingram montre encore de belles choses mais la maladresse est de mise. Dans les six premières minutes du money time, les deux équipes combinent un 2 sur 15 aux tirs ! Ça profite aux Clippers, plus agressifs, qui mettent leurs lancers grâce à Marreese Speights. Dans son sillage, ils reviennent à -4 (89-85). Il reste 8 minutes à jouer. Heureusement côté Lakers, il y a des joueurs d’expérience comme Deng et Williams pour aller chercher des points dans les moments compliqués.

Williams se réveille au meilleur moment

C’est finalement Russell, dans le corner, qui va faire souffler le Staples Center. Un gros 3-points redonne 7 points d’avance aux Lakers (97-90). Maladroit jusque là, Williams découpe par deux fois la défense des Clippers pour donner 11 points d’avance (105-94).
Avachi sur le banc, Doc Rivers est dépité, et les Lakers s’envolent vers un succès mérité (111-102), le premier en trois ans face aux Clippers. Avec 7 joueurs à 10 points et plus, ils en voulaient plus, et le 34-16 du 3e quart-temps a sonné le glas de Clippers désorganisés sans Chris Paul à la manoeuvre.

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