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Le renaissance d’Eric Gordon

eric-gordonLe genou, le poignet, la main, l’aine… Eric Gordon était poursuivi par le mauvais oeil pendant ses cinq ans à La Nouvelle-Orléans. Jamais très loin de l’infirmerie, il a seulement pu assurer 42 matchs en moyenne par saison chez les Pelicans, soit à peine la moitié de ses obligations sur une saison.

Un vrai renouveau à Houston

Désormais à Houston, Eric Gordon revit ! Auteur de 29 pts cette nuit face à son ancienne équipe, l’arrière a retrouvé le sourire dans le dispositif libertaire de Mike D’Antoni.

« Il est parfait pour nous », s’emballe Ryan Anderson sur NBA.com. « Je savais de notre période ensemble à La Nouvelle-Orléans qu’il pouvait jouer les yeux dans les yeux avec tout le monde. Malheureusement, à cause des blessures et de son utilisation variable dans l’équipe, il n’a jamais pu trouver son rythme. Est-ce que je suis surpris de le voir à ce niveau ? Non, ce n’est pas une surprise pour moi. »

Quand on lui reparle des Pelicans, Eirc Gordon est encore dubitatif. Comme s’il ruminait les raisons de son échec en Lousiane…

« C’était bizarre. Mon rôle changeait tout le temps. Ma première année à La Nouvelle-Orléans, j’étais un des créateurs principaux pour l’équipe. Mais après ça, je n’étais plus qu’un shooteur. Je n’avais plus le ballon entre les mains. Je ne faisais plus que du catch-and-shoot », regrette-t-il. « C’était le moment idéal pour un changement. Ça n’a pas fonctionné à la Nouvelle-Orléans. Ils changeaient tout le temps mon rôle et on a réussi à faire les playoffs qu’une année sur cinq. Il était temps pour moi de partir. »

Encore invaincus sur le mois de décembre avec neuf victoires d’affilée, les Rockets carburent à plein régime depuis le retour de Patrick Beverley au sein de leur cinq majeur. Une décision qui a obligé l’arrière à revenir sur le banc.

Joker de luxe chez les Rockets

Mais le vétéran s’en accommode bien volontiers à Houston. Car ça gagne !

« Ça demande clairement un temps d’adaptation. Il faut s’habituer à jouer avec ses coéquipiers. On a certains joueurs encore inexpérimentés. Les titulaires savent en général ce qu’ils ont à faire. Il faut arriver avec plus d’énergie quand on sort du banc. Quand je suis arrivé ici, je n’aurai jamais pensé que je sortirai du banc. Mais pour moi, le plus important est de gagner. Tant qu’on gagne, ça me va. »

Et pour cause, son duo avec James Harden sur les lignes arrières est quasiment l’arme nucléaire des Rockets.

« Quand il a la balle, j’essaie de tirer et d’ouvrir le jeu encore plus. Ça ouvre encore plus d’espaces pour lui… Et quand je rentre mes tirs, il devient inarrêtable. »

À 17.4 points de moyenne et 44% de réussite à trois points, Eric Gordon est en tout cas revenu à son meilleur niveau. Parfaitement adapté à l’attaque à tout va de coach D’Antoni, il se régale des espaces sur les plaines texanes.

« Vous parlez d’un bon sixième homme ! Oh mon Dieu, il est vraiment bon ! », conclut Mike D’Antoni. « Et ce dont les gens ne se rendent pas compte, c’est que c’est un grand défenseur. Pas un bon défenseur, un grand défenseur ! Si vous y ajoutez ce qu’il fait en attaque, c’est super de l’avoir avec nous, c’est sûr. »

La lune de miel entre Eric Gordon et les Rockets bat donc son plein au coeur de cet hiver 2016-17. Houston aura besoin de son joker de luxe pour rester au contact des Warriors et des Spurs dans la conférence Ouest.

https://www.youtube.com/watch?v=l0oj6UCJtAE

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