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Evan Turner : un bide en perspective ?

Les summer leagues terminées, il est l’heure de tirer quelques bilans, et notamment des performances d’Evan Turner.

La star d’Ohio State était considéré comme le joueur le plus expérimenté et le plus « NBA Ready » de la draft 2010, et on pouvait donc espérer de bonnes choses de sa part à Orlando. Ce ne fut pas le cas. Après un très bon premier match, sa ligue d’été s’est apparentée à un calvaire.

Ses moyennes sont peu flatteuses pour un joueur de son calibre : 9.4 points, 5.6 rebonds, 2.8 assists, 3.4 bps à 33% aux tirs en cinq matchs.

Pas le genre de performances que l’on attend d’un deuxième choix de draft.

Certes, à sa décharge, Turner n’avait pas joué depuis près de 4 mois. Mais c’était le cas pour la plupart des rookies présents dans les ligues d’été…

Nous allons tenter d’expliquer les pauvres prestations de celui-ci, et nous interroger sur son avenir en NBA.

En mai déjà, nous nous interrogions sur la capacité d’Evan Turner à s’imposer en NBA.

Nous vous avions avertis que l’ancien joueur d’Ohio State aurait du mal s’il n’avait pas la balle en main la plupart du temps, et ceci s’est confirmé en Summer League, jardin des croqueurs qui font tout pour se faire remarquer et gagner une place dans un roster. Pour faire simple, le jeu sans ballon de Turner est quasi inexistant ! Pour ne rien arranger, il n’a pas vu le ballon très souvent, Jodie Meeks et Jrue Holiday prenant en moyenne 12 tirs par rencontre, Marreese Speights, 14. Sur l’ensemble des matchs, Turner a shooté un peu moins de 8 fois en moyenne. Cela devrait s’améliorer en saison régulière.

Le plus inquiétant est sans doute, l’incapacité qu’a eu Turner à passer son défenseur. Résultat, il a trop dribblé, comme nous le montrent ces vidéos du site NBA Playbook.

Sur cette action, il conserve la balle l’intégralité des 24 secondes de la possession. Il semble qu’il veuille déborder son adversaire direct, mais il n’y arrive pas, et finit par prendre un fadeaway difficile.

Encore, Turner éprouve de grosses difficultés à se défaire du marquage. Il dribble beaucoup trop pour décider ce qu’il va faire, et finalement se débarrasse du ballon. Cependant il le fait à 4 secondes de la fin de la possession, obligeant son coéquipier à prendre un mauvais tir à 3-pts.

Ces deux vidéos soulignent les difficultés de Turner à pénétrer. Sur la première, il termine par prendre un shoot difficile (bien récompensé par la faute), et sur la deuxième, il est obligé de passer la balle.

La conséquence directe de cette incapacité à pénétrer, est qu’il est souvent obligé de finir les actions en prenant un fadeaway ou un turn around jumper, au lieu de monter au panier. Le shoot n’étant pas son fort, le résultat est souvent un ballon rendu à l’adversaire.

Ici, Evan Turner reçoit la passe et tente de pénétrer. Mais son défenseur est toujours là, ce qui l’oblige à prendre un step back jumper. Shoot difficile, pas de panier. Si Turner compte sur ce genre de tirs pour marquer, ce ne sera pas rose tous les jours pour lui…

A présent, il tente de changer de rythme, mais ne parvient encore pas à se débarrasser du défenseur. Du coup, il essaye de se créer de l’espace en donnant un coup d’épaule pour lequel il prend une faute offensive.

Là encore, Turner voit le défenseur toujours en face de lui, ce qui l’oblige à prendre un fadeaway en tombant en arrière. En NCAA, il avait l’habitude de faire des merveilles avec ce geste sauf que… en NCAA, les défenseurs étaient moins forts et moins grands.

Cependant, Evan Turner n’est pas devenu numéro 2 de la draft pour rien. Il possède toujours un QI basket élevé. Il prend le rebond, emmène la contre-attaque, change de direction deux fois, et monte au panier pour le layup.

Enfin, sur cette action, il se place en position de marquer, mais voit Derrick Favors lui bloquer la route. Il ne s’affole pas, feinte, et obtient la faute.

Pour conclure, on peut tout de même s’inquiéter pour l’ancien pensionnaire d’Ohio State.

On le voit dribbler trop, mettre trop de temps à prendre une décision, et parfois pénétrer faute d’autre solution. C’est sans doute dû à son adaptation à la nouvelle horloge de 24 secondes au lieu de 35 en NCAA, et au fait qu’il était la principale option à Ohio State..

Comme on le savait déjà, son shoot n’est pas fantastique, et pourtant il est obligé de beaucoup shooter du fait de son incapacité à déborder son adversaire direct. Certains diront que ce n’est que la Summer League, mais on peut retourner cette phrase dans l’autre sens. S’il n’arrive pas à passer les défenseurs de Summer League, qu’est-ce qu’il en sera en NBA?

Ceci étant dit, il montre tout même des qualités. Avec un peu d’expérience dans la grande ligue, et beaucoup de travail, Turner deviendra probablement un bon joueur, mais à moyen terme, il est loin du niveau attendu. Le titre de rookie de l’année devrait passer loin de Philadelphie cette année…

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Par Thomas
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