C’est une statistique qui n’est pas souvent utilisée ou mise en avant quand on évoque les attaques des équipes NBA, pourtant elle est intéressante à observer.
En effet, le total de passes par match est généralement ignoré puisqu’on accorde plus d’importance aux passes décisives. Luke Walton est pourtant très attentif à ce total puisqu’il aimerait que ses Lakers se rapprochent des Warriors de la saison passée.
« Je sais que l’échelle est conditionnée par l’équipe que nous avons », explique le coach à l’OCR. « Mais les rencontres où on a fait plus de 300 passes, on a fait énormément de passes décisives et ainsi gagné beaucoup de matches. »
Cette saison, les Lakers font, en moyenne, 285 passes par match, ce qui est le 26e total de la ligue devant des équipes comme Oklahoma City, Toronto ou Houston, qui ferme la marche. La progression par rapport à la saison passée n’est pas, statiquement, impressionnante puisqu’ils étaient à 281 de moyenne sous Byron Scott.
Houston, OKC et Toronto sont derniers, Philadelphie premier
Pour comparer avec les Warriors, réputés pour leur jeu collectif, les coéquipiers de Stephen Curry affichent 309.4 passes de moyenne, et ils sont 10e de ce classement dominé par… les Sixers (338.7) !
Un classement qu’il faut donc prendre avec des pincettes même s’il permet de comprendre le mode de fonctionnement des équipes. Les Lakers ont donc un objectif simple : réussir une quinzaine de passes de plus par partie.
« C’est une bonne approche pour appréhender notre façon de jouer et si nous sommes égoïstes ou non », poursuit l’ancien assistant des champions 2015. « Quand nous serons meilleurs et plus familiarisés avec les systèmes, nous aurons des objectifs plus précis. Pour le moment, nous cherchons seulement à faire tourner la balle. »
Les Lakers ont effectivement encore quelques absences collectives, comme contre les Wolves où avec la fatigue, ils avaient abusé d’un jeu en un-contre-un et terminé avec une défaite et seulement 259 passes au compteur.