Henry Ellenson déjà adopté par les Pistons

Drafté en 18e position de la draft après une seule campagne universitaire à Marquette, Henry Ellenson ne donne aucun regret aux Pistons. À Detroit, il semble déjà faire l’unanimité alors qu’il n’a pas 20 ans (il ne les aura qu’en janvier prochain). Machine à double double en NCAA, Henry Ellenson est surtout réputé pour sa palette offensive, et notamment son shoot extérieur. Du haut de ses 2m11, l’ailier-fort colle parfaitement au basket NBA moderne et il n’a visiblement pas perdu la main depuis son entrée chez les professionnels.

« Il a été super. Plutôt génial, même. » s’enthousiasmait Stan Van Gundy auprès de NBA.com, dimanche, après l’entraînement. « Il a finalement manqué un tir en toute fin d’entraînement. Nous étions tous surpris car il n’en a manqué aucun autre. Il est bon. C’est un gosse vraiment talentueux en attaque. »

Ish Smith : « Henry est l’ailier-fort idéal »

Pour le moment, Henry Ellenson s’est contenté d’un seul panier en pré-saison, en toute fin de match dans la défaite de son équipe contre les Nets. Néanmoins, à l’entraînement, le natif du Wisconsin enchaînerait les exploits, à tel point que même les roublards de l’équipe, presque à l’unisson, ne tarissent pas d’éloges à son sujet.

« Les gars, ‘Rook’ (le rookie) va être un sacré joueur. J’aime énormément ‘Rook’. » s’est enflammé Marcus Morris, pourtant concurrent direct à ce poste. « Les gars, Henry… Henry est talentueux. » a confirmé Ish Smith. « C’est l’ailier-fort fuyant idéal. Il peut shooter, pénétrer, créer et c’est comme une éponge, il absorbe tout. Il fait tellement de choses. Le coach lui demande une seule fois quelque chose, il le fait la fois suivante et il ne répète jamais les mêmes erreurs. Henry a un fan avec moi, il va me créditer d’un paquet de passes décisives. Il peut vraiment shooter. »

Le fait est que l’effectif de Detroit est déjà bien doté à l’intérieur et aussi talentueux soit-il, Henry Ellenson devra néanmoins redoubler d’efforts avant de gagner du temps de jeu en saison régulière. Pour le moment, Stan Van Gundy ne lui promet rien et va simplement se limiter à l’aguerrir en pré-saison.

« Je ne sais pas quel sera son temps de jeu mais l’objectif pour le moment est de le faire jouer chaque soir en pré-saison. » détaille le coach. « J’apprécie sa manière d’approcher les choses et la manière dont il joue ce jeu. Le plus dur pour lui est qu’il Marcus (Morris), Tobias (Harris) et Jon (Leuer), trois très bons joueurs devant lui, des gars expérimentés, des gars rodés. C’est compliqué pour lui, dans l’immédiat, mais je vais vous dire un truc : ce n’est pas comme s’il jouait comme si ces gars étaient dans un autre monde que lui. Pas du tout. Il tient tête, surtout en attaque. Il n’y a personne qui a la tâche facile contre lui en défense. »

La nuit dernière, face aux Spurs, Henry Ellenson n’a malheureusement guère eu le temps de se mettre en valeur (seulement sept minutes de jeu) mais pour lui, ce n’est que le début de la lente adaptation à sa vie de rookie.