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Jeremy Lamb conscient d’être en sursis

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C’est passé complètement inaperçu l’an passé mais Jeremy Lamb a réussi sa meilleure saison en carrière pour sa première campagne sous la tunique des Hornets. Deux raisons à ça.

La première, c’est qu’il a fini à 8.8 points de moyenne, soit seulement 0,3 de plus que son précédent « record » lors de la saison 2013-14 à Oklahoma City. Et puis, deuxièmement, il a complètement craqué après le mois de décembre.

Après les 30 premiers matchs de la saison, dont 23 terminés à plus de 10 points, Jeremy Lamb a connu les affres de la saison NBA avec 11 matchs scotchés sur le banc, avec le fameux DNP – CD (n’a pas joué, décision du coach).

« J’ai été bon en début de saison et ensuite, je n’ai pas fait les choses correctement : bien manger, faire du bain froid chaque jour, s’étirer… » concède-t-il dans l’Observer. « Ces petits détails qui permettent au corps de tenir pendant la saison. »

À 24 ans, et alors qu’il démarre sa cinquième saison en NBA, Jeremy Lamb est maintenant attendu au tournant par son coach, Steve Clifford. Il va lui être demandé de produire sur la durée. Coach Clifford exige désormais « de la constance », à défaut de laquelle l’ancien du Thunder risque fort de disparaître pour de bon…

Et le joueur se sait en sursis en NBA.

« J’aurais très bien pu me faire éjecter de la ligue ou avoir été transféré ailleurs. Certains joueurs draftés avec moi, ils sont maintenant à l’étranger ou se sont fait couper. C’est un vrai cadeau d’être encore dans la ligue et de vivre mon rêve. »

Steve Clifford : « Il est capable de faire beaucoup plus »

Faisant certainement référence à son grand pote du Thunder, Perry Jones III, actuellement coéquipier de Nobel Boungou Colo au Khimki Moscou, Jeremy Lamb sait bien que sa place en NBA ne tient plus qu’à un fil. Mais il a aussi le talent pour inverser la tendance et s’implanter pour de bon dans la rotation de Charlotte.

« Les jeunes joueurs doivent passer par cette transition », souligne le bienveillant Nicolas Batum. « C’est un long processus et ce n’est pas toujours facile de s’adapter. On joue quatre fois par semaine et parfois on voyage dans cinq villes différentes. »

La patience et la bienveillance ont néanmoins des limites. Steve Clifford attend plus et il l’a déjà dit à son joueur.

« Il n’a pas simplement bien joué pendant 6 ou 8 matchs la saison passée. Tout le monde peut le faire. Mais il a bien joué pendant 25 matchs. Et il est capable de faire beaucoup plus. »

Trop « soft » mentalement, Jeremy Lamb avait réussi à briller NCAA auparavant, par son talent intrinsèque nettement au-dessus de la moyenne. Mais à l’image d’un Hassan Whiteside ou encore d’un Gerald Green, le talent ne fait pas tout. Il faut également être professionnel et consentir les efforts nécessaires pour tenir sur la longueur.

« Quand on change de mentalité, ça n’arrive pas du jour au lendemain. Je travaille dessus depuis cet été. Et pendant le camp d’entraînement, je dois continuer à construire là-dessus. Si les tirs ne rentrent pas, il faut continuer à shooter. Si on ne fait pas de stop sur cette séquence défensive, ce sera pour la prochaine. Aider les coéquipiers. Faire les petites choses qui aident à rester sur le terrain. »

https://www.youtube.com/watch?v=dh_b5wAIIHE

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