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Willie Cauley-Stein raconte son parcours du Kansas à la NBA en passant par Kentucky

willie-cauley-steinAuteur d’une saison rookie à 7 points et 5 rebonds de moyenne pour les Kings, Willie Cauley-Stein (2m13, 109kg) est resté plutôt timoré pour sa première campagne dans le grand bain. A part pour une embellie de trois matchs fin-mars, avec 26 points – son record personnel – ou un double double convaincant à 13 points et 14 rebonds, Cauley-Stein a surtout eu à s’habituer aux rigueurs du calendrier NBA. 

Un gamin du fin-fond du Kansas

Mais à en croire Nancy Lieberman, l’assistante coach des Kings, le grand Willie est appelé à faire de grandes choses à l’avenir. Dans l’ombre de l’inévitable DeMarcus Cousins, Cauley-Stein va continuer à voir son rôle, et ses responsabilités, croître avec l’expérience qui s’accumule.

Car le jeune intérieur de Sacramento a toujours eu besoin de temps pour s’exprimer. Dans un documentaire bien sympa de Vice, WCS se dévoile et raconte son enfance passée au calme dans la campagne du Kansas.

« J’ai grandi dans une toute petite ville du Kansas, juste à côté de la frontière avec l’Oklahoma et le Colorado, dans le coin [de l’état du Kansas]. Elle s’appelle Spearville. La vie était simple là-bas. Comme c’est tout petit, c’est comme un terrain de jeu géant quand tu es gamin. On faisait beaucoup de courses à vélo, on sautait, on courait partout. On se prenait pour des superhéros… »

Comme dans beaucoup de cas chez les joueurs NBA, le petit Willie grandit sans son père biologique. Mais il ne manque pas pour autant de repères. Tout au contraire…

« J’ai grandi chez mes grands-parents. C’était vraiment super. Je partageais ma chambre avec trois cousins. On était tout le temps ensemble. C’était à la bonne franquette. On partageait tout. On n’avait qu’une douche et on se douchait ensemble. Je pense que c’est pour ça que je n’aime pas être seul. Et que j’ai toujours mon clan avec moi. Je ne pense pas que j’y serais arrivé sans eux. »

Quitter le nid pour continuer à rêver

Et pour cause, ce cocon douillet du village familial ne peut bientôt plus convenir à Willie qui arrive au lycée. L’adolescent est doué pour tous les sports et archi-domine dans ce contexte plutôt limité.

« Ayant grandi dans le Kansas, je n’ai vraiment commencé à me faire connaître que quand j’étais sophomore au lycée. Je me souviens d’une grosse réunion avec mes grands-parents et ma mère. On a eu une discussion hyper sérieuse. Ils m’ont dit que je n’arriverai pas à entrer dans une fac de Division I si je ne me reprenais pas en main. C’était la décision la plus dure de ma vie. Je me souviens des jours avant que je doive prendre ma décision de quitter [Spearville]. Je ne savais pas comment dire à mes amis et mes proches que je n’allais pas avoir mon diplôme avec eux. »

Avec des notes en berne et une réputation quasi-inexistante sur le radar des scouts NCAA, Cauley-Stein (qu’on appelle alors Willie Cauley Jr, le Stein a été ajouté en 2015 en l’honneur de sa maman) doit se faire violence et quitter le nid.

« J’ai atterri à Olathe. C’était un choc culturel pour moi. J’avais l’impression d’être dans High School Musical. Ce nouveau lycée était hyper grand, très moderne, il y avait des écrans plasmas dans les couloirs. Je ne savais pas où j’étais. Je ne connaissais personne et pour moi, c’était dingue. Je ne connaissais pas le nom de ces gens. Une fois, au téléphone avec ma grand-mère, je pensais revenir. Et elle m’a demandé plusieurs fois, vraiment, tu veux revenir à la maison ? J’ai compris à ce moment-là que je ne pouvais pas. Et ça a changé toute ma vie. »

« Le marginal de Kentucky » en NBA

De là, Cauley-Stein a pris son envol. Du Kansas, il déploie ses ailes jusque chez les Wildcats de Kentucky, une des (sinon la) facs les plus réputées pour formater les joueurs pour la NBA. Il arrive sur le campus de Lexington avec un look bien déjanté, les cheveux décolorés et déjà des tatouages plein les bras. Mais sage et réfléchi, il restera trois saisons sous la coupe de coach Calipari pour peaufiner ses fondamentaux.

« Quand je suis arrivé à Kentucky, j’étais toujours le marginal du groupe. Je faisais mes trucs de mon côté. J’étais un peu le skater boy qui vient du fin fond du Kansas. J’allais en cours avec mon longboard et les gens pensaient que j’étais hyper bizarre. J’étais tellement bizarre en fait que j’ai commencé à les intriguer. »

Finalement drafté en 6e choix en 2015, Cauley-Stein a accompli son rêve de NBA. Doublure de Cousins, un autre ancien de Kentucky, comme il avait auparavant été doublure de Nerlens Noel ou encore Karl-Anthony Towns, Willie ne se prend pas la tête avec son statut au sein du groupe. Il est bien conscient d’être encore un petit jeunot qui doit travailler et faire ses preuves.

« Quand tu joues au basket, il y a des moments où tu es crevé, tu n’en peux plus mentalement. Mais c’est là qu’il faut faire preuve de dureté. Je dois jouer, je dois continuer. Tu casses des barrières et c’est alors que la grâce peut s’accomplir. »

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