« Qui aime bien châtie bien », dit le dicton bien connu… Et Draymond Green semble en être un disciple averti. L’ailier fort des Warriors, tout juste médaillé d’or olympique, l’applique visiblement à tout le monde, peu importe le statut.
Draymond recrute pour mieux chambrer
Son nouveau coéquipier, Kevin Durant, l’a ainsi appris à ses dépens puisque Green l’a carrément chambré sur le plateau de Conan O’Brien.
« J’ai vu que KD avait sa médaille pour le match de foot de lundi. Dans notre discussion privée, on en a tous parlé et on s’est tous dit, mec, arrête ton char ! Va la mettre en sécurité quelque part. Qu’est-ce que tu fous ? KD, on sait que tu as gagné la médaille d’or. Arrête ton char ! »
A propos de Durant justement, Green est revenu sur sa stratégie de recrutement… plutôt pressante !
« Je l’ai appelé un million de fois ! C’était un peu comme si j’étais un coach de fac pour une des cinq meilleures recrues du pays… Et j’ai certainement enfreint toutes les règles NCAA au passage ! J’essayais d’être présent à chacune de ses sorties. Je lui ai envoyé des milliers de messages. Et quand il a décidé de venir, je me suis même demandé s’il me respectait en tant qu’homme. Je pense que j’ai été plus embêtant qu’une petite-amie en furie. Je me suis vraiment posé des questions après tout ça [rires]. »
« Si je suis ton pote, j’ai encore plus envie de te mettre la misère ! »
Toujours aussi en verve, Green a également expliqué sa vision des choses quant aux « super team » et aux amitiés que cela implique. Ainsi, selon lui, la camaraderie de Team USA, ou celle de son équipe des Warriors, n’empêche aucunement une compétitivité acharnée sur les planches.
« Ce n’est pas difficile pour moi. Beaucoup de fans pensent que ça l’est. Alors, oui, je suis devenu très proche de Kyrie [Irving], Melo [Anthony], DeMarcus [Cousins]. Tout le groupe était très soudé. Et j’entends souvent dire qu’on devrait se haïr parce qu’on joue les uns contre les autres. Et moi, je pense complètement l’opposé de ça. Si je suis pote avec toi, j’ai encore plus envie de te mettre la misère ! J’ai encore plus envie de te battre que si on n’était pas pote. »
Voilà une explication plutôt intéressante pour comprendre la NBA actuelle, où les copinages sont légions entre les superstars de la ligue.
« Ce qui se passe, c’est qu’on va certainement s’envoyer des noms d’oiseaux pendant tout le match. Et après, on ira dîner ensemble. Et ce sera encore mieux si je peux te faire payer l’addition parce que je viens de te battre au lieu de payer en plus d’avoir perdu… »
https://twitter.com/LetsGoWarriors/status/776110752843255808?ref_src=twsrc%5Etfw