La carrière de J.R. Smith a longtemps alterné les hauts et les bas, de ses débuts mouvementés avec la Nouvelle-Orléans à sa finale ratée l’an dernier sous les couleurs des Cavaliers. Mais le feu follet des Cavs a toujours cru en son étoile et a tenu à dédier sa victoire à son père. Transparent lors des deux premiers matchs (4.0 points de moyenne), il s’est réveillé à Cleveland avec 20 points lors du Game 3 et a terminé en double figure lors des cinq derniers matchs des Finals.
« Beaucoup de gens n’ont pas la chance d’avoir leurs parents »
« C’est une journée très spéciale pour moi, » explique-t-il, très ému en conférence de presse. « Nous fêtons aujourd’hui la Fête des Pères. C’est mon père qui a mis un ballon de basket dans mon berceau. Mes parents et ma famille sont ma plus grande source d’inspiration dans ma vie. J’ai traversé beaucoup de moments très pénibles tout au long de mon existence, et sans eux, je ne m’en serais jamais sorti. Ils se sont toujours battus pour moi. Ils m’ont apporté leur soutien, m’ont donné leur amour et ont toujours été à mes côtés, pour le meilleur comme pour le pire. Beaucoup de gens n’ont pas la chance d’avoir leurs parents dans la vie. Moi, j’ai le privilège d’avoir la meilleure mère et le meilleur père qu’il soit possible d’avoir. Nous sommes une fratrie de six frères et sœurs et ils n’ont jamais fait la moindre différence entre nous. Ils nous ont donné exactement le même amour et mon unique but était de leur ressembler quand je serai adulte. »
« Sans eux à mes côtés, je ne serais pas là devant vous »
Arrivé en NBA directement à sa sortie du lycée, J.R. Smith a mûri et le voilà déjà trentenaire. Il a enfin trouvé sa niche en NBA, après des années à alterner le bon et le moins bon, notamment avec les Nuggets et les Knicks.
« Mon père est l’une de mes plus grandes sources d’inspiration dans le basket. Quand j’entends des gens dire du mal de moi, ça me fait mal parce que je sais que ça lui fait mal, et ce n’est pas qui je suis. Je sais qu’il m’a élevé du mieux possible et je veux faire le maximum pour lui. Je me fiche pas mal des grosses voitures et des belles maisons. Tout ça est bien joli mais ça ne veut rien dire sans eux. Je ne serais pas là sans mes parents. Ils sont ma colonne vertébrale et si je ne les avais pas à mes côtés, je ne serais pas devant vous avec ce trophée de champion. »
J.R. Smith devrait faire une croix sur sa « player option » et tester le marché cet été. Sera-t-il toujours à Cleveland l’an prochain ? C’est ce qu’il espère sans doute, surtout qu’il semble y a voir trouvé sa place.