La NBA et le syndicat des joueurs toujours sur la même longueur d’onde

Dans sa conférence de presse, Adam Silver a abordé le problème du Hack-a-Shaq, mais il a aussi répondu à des questions sur les négociations entre la NBA et le syndicat des joueurs. On le rappelle, d’ici la fin d’année, les deux parties ont la possibilité de dénoncer la convention collective signée en décembre 2011.

Objectif : éviter un nouveau lockout à partir du 1er juillet 2017 en s’entendant sur un nouveau contrat qui tiendra compte des milliards supplémentaires nés de la bonne santé de la ligue mais aussi et surtout du futur contrat TV.

A priori, on devrait s’éviter un nouveau conflit…

« Ce n’est pas un secret, nous sommes en discussion avec le syndicat des joueurs, et eux comme nous avons décidé de ne pas dévoiler ce qui se dit dans nos réunions » prévient d’abord le patron de la ligue. « Mais je peux simplement dire que l’on reste optimiste. Je pense qu’il y a des aspects de la convention collective que les deux parties souhaitent corriger, et nous sommes engagés dans des discussions constructives pour trouver des moyens d’améliorer le système. »

Quels sont ces problèmes ?

« Je dirais juste qu’il y a deux points critiques. L’un concerne l’aspect macro-financier du système, et c’est évalué par la NBA en termes de profit, et pour les joueurs en termes de salaires (ndlr : en gros, le partage des revenus). L’autre concerne la compétitivité. Je pense au fait de créer un système qui permette à toutes les équipes d’avoir autant de chances de jouer le titre. Je pense qu’on ne sera jamais la NFL en termes de parité. C’est la nature même de la NBA que des joueurs très bons soient capables d’emmener quasi automatiquement leur équipe en playoffs. Surtout s’ils sont entourés d’autres super joueurs. »

Comme en 2011, Adam Silver souhaite donc éviter les réunions de stars pour éviter que le championnat soir réduit à une lutte entre une poignée d’équipes. Le problème, c’est l’augmentation du salary cap peut permettre, en théorie, d’associer trois, voire quatre superstars, dans la même équipe…