Etre une superstar dans une équipe moyenne : les conseils de Dominique Wilkins

Présent à New York pour un colloque sur le diabète, Dominique Wilkins a été interrogé sur la situation de Carmelo Anthony aux Knicks. A l’instar de « Melo », l’ancien ailier des Hawks multipliait les exploits individuels dans les années 80 dans une équipe sans grande vedette à ses côtés. Pourtant, il était parvenu à la mener vers les sommets au point de jouer les yeux dans les yeux avec les Celtics de la grande époque.

« Les gars de sa stature doivent être davantage des leaders, » explique-t-il au New York Post. « Il faut pousser les gars à se donner encore plus à fond. Bien sûr, il a besoin d’aide. Il n’a pas une bonne équipe. Ils ont besoin d’autres joueurs pour lui enlever de la pression des épaules. J’ai été une superstar dans une équipe qui n’avait pas de super joueurs, mais on avait de bons joueurs et on a gagné beaucoup de matches. C’est compliqué, mais il faut se donner à fond. Je n’ai jamais fait autre chose, j’ai toujours essayé d’emmener mon équipe au niveau supérieur. »

Pour Do Wilkins, cela fait partie du statut de superstar.

« J’étais un gars qui ne cherchait jamais personne pour de l’aide. J’ai toujours tout fait tout seul. Si on gagnait, c’était en s’appuyant sur moi. Si on perdait, je ne fuyais pas les critiques. »

L’analyse de Dominique Wilkins pourrait s’appliquer à d’autres stars de la ligue, comme DeMarcus Cousins par exemple, dont les qualités de leader restent à démontrer. Rappelons aussi que Wilkins avait quelques coéquipiers de talent comme Doc Rivers et Kevin Willis, tous les deux All-Stars, mais aussi Tree Rollins, meilleur contreur de la NBA et élu dans la First All-NBA Defensive Team. Ce que n’a pas forcément Anthony aux Knicks.