Si Stephen Curry a malheureusement encore dû quitter ses partenaires, se blessant à nouveau, les Warriors n’ont pas tremblé pour le deuxième match dans le Texas. Avec un troisième quart-temps de feu, porté par l’adresse de loin du duo Klay Thompson – Draymond Green, Golden State a crée un écart rédhibitoire. Complètement largués et désunis, les Rockets finissent très loin du compte et se retrouvent donc au bord du précipice dans la série (121-94), se retrouvant menés 3-1.
Stephen Curry revient… mais se reblesse
Il est là, le MVP. Stephen Curry est bien présent pour l’entre deux de ce Game 4. Les Warriors n’ont pas perdu deux matchs d’affilée pendant toute la saison et ils n’ont pas l’intention de le faire en playoffs. Klay Thompson commence fort avec 11 des 17 premiers points de son équipe. À ses côtés, Stephen Curry est lui aussi plutôt en forme, avec 6 points et 5 passes. Il parvient à briser la prise à deux, ou à rentrer des tirs longue distance, comme si de rien n’était.
Mais les Rockets ont gagné un match entre temps et Dwight Howard a repris du poil de la bête. Le pivot des Rockets est en bonne forme avec plusieurs gros dunks. Donatas Motiejunas y va aussi de son attaque du cercle au-dessus d’Andrew Bogut. C’est toutefois Michael Beasley qui débloque vraiment la situation pour les Texans. Houston termine le premier quart sur un 12-2 conclu par un tir à trois points venu d’ailleurs de James Harden au buzzer (29-29).
Les Rockets ont même le vent en poupe car c’est un 26-9 qui assomme les Warriors. James Harden arrive à 13 points et 6 passes alors que Dwight Howard est déjà en double double avec 6/6 aux tirs pour 14 points et 10 rebonds. C’est son 8e double double consécutif sur un match de playoffs. En face, Golden State courbe l’échine à l’image de Draymond Green qui a trois fautes mais que Kerr laisse sur le terrain malgré tout.
Avec 27 rebonds à 16 en leur faveur mais 13 ballons perdus, les Rockets ne se facilitent pas la tâche dans ce match si important. Ça tourne même au carambolage sur l’ultime action avant la mi-temps. Motiejunas chute et dans son sillage, Stephen Curry se retrouve face contre terre, avec un gros contact pour son genou droit sur le sol. Alors qu’il semblait retrouver ses sensations, voilà à nouveau le staff médical en alerte rouge à la pause (56-56).
Les Rockets prennent une fessée
Et de fait, pas de Stephen Curry au retour des vestiaires (ni de Patrick Beverley d’ailleurs). Le meneur des Warriors a bien tenté de s’échauffer mais ça ne passe pas. Qu’importe ! Les champions en titre reprennent le jeu avec férocité, avec 11 points rapides de Draymond Green qui artille de loin. Il est bientôt imité par Klay Thompson qui enchaîne deux bombes coup sur coup, et l’écart est porté à 13 ! L’autre Splash Brother en est alors à 12 points en troisième quart.
Les Rockets sont dans les cordes et il n’y a plus de répondant. Les Texans encaissent 41 points… et n’en marquent que 20. Vous avez fait le calcul, ça fait donc 21 points de débours avant le dernier quart (97-76). Outre Green et Thompson, Iguodala et Speights se sont invités à la fête et profitent à plein des errements défensifs des Rockets.
Le dernier quart tourne à la revue d’effectif pour les deux équipes. James Harden laisse sa place à KJ McDaniels après que Ian Clark et Andre Iguodala aient planté à trois points. L’attaque de Houston ne ressemble plus à rien, si ce n’est à un concours de lancers pour Dwight Howard qui accumule les briques. La messe est dite depuis cette éruption offensive du troisième quart.
Les Warriors ajoutent pourtant à l’affront en dernier quart en atteignant les 21 tirs à trois points réussis, record des playoffs. Et ce avec une seule réussite du MVP en titre. Au final, Houston s’incline lourdement et va jouer sa vie à Oakland mercredi (121-94). La question, c’est de savoir si Stephen Curry sera là pour ce nouvel acte ?
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