Interview Clint Capela : « On doit jouer le rôle de l’agresseur »

Après une prestation encourageante mais toujours insuffisante, les Rockets se retrouvent menés 2-0 face aux Warriors. Peu utilisé dans ce deuxième match, Clint Capela nous a livré son analyse de la rencontre ainsi que les clefs pour rebondir dans cette série.

Clint, quelle analyse faites-vous de ce deuxième match ?

C’était mieux qu’au premier match. On savait à quoi s’attendre en terme d’intensité. On ne voulait pas les laisser produire leur beau jeu donc c’est pour ça que le match était un peu plus haché. C’est notre but. Malgré ça, on n’a pas réussi à prendre cette victoire à l’extérieur. Maintenant on rentre à la maison, devant notre public. À nous de réagir.

Votre coach avait insisté sur le besoin de mouvement en attaque, selon vous, comment avez-vous réagi dans ce domaine ?

Oui, on a été plus appliqués. Au Game 1, c’était vraiment pas beau. Sur ce match, il y avait clairement plus de mouvement même s’il en manque encore un peu. Plus on est en mouvement, plus la défense adverse fera des erreurs.

Vous perdez 19 ballons ce soir, et on a toujours l’impression que ce sont eux qui vous sautent à la gorge notamment défensivement alors que c’est à vous de réagir. À quoi l’expliquez-vous ? 

On a fait une meilleure entame ce soir mais c’est vrai qu’ils sont toujours au dessus au niveau de l’intensité. À la maison, on n’aura pas le choix. Ce sera à nous de jouer le rôle de l’agresseur pour imposer notre style et les mettre en difficulté dès le début du match. C’est vrai qu’on perd beaucoup de ballons mais c’est un risque à prendre. C’est notre façon de jouer. On veut pousser la balle dès que possible.

Vos impressions sur l’absence de Stephen Curry…

C’était vraiment une autre équipe. Ils allaient beaucoup moins vite sur les contre-attaques. Ils avaient plus de peine à se trouver. On les sentait moins en confiance.

Mentalement, est-ce que ce n’est pas difficile de se dire que c’était le match à prendre ? 

Oui, c’est sûr. On doit en prendre un ici, on s’est manqué mais rien n’est joué. Il faut qu’on réponde. Si on gagne le prochain tout peut y arriver. On y croit.

Avant de rentrer sur Houston, est-ce qu’il est facile de faire abstraction de leur saison record mais aussi du fait que ce soit la meilleure équipe de la ligue à l’extérieur ?

(il réfléchit) Oui, parce qu’en playoffs quand tu joues l’équipe plusieurs fois tu t’adaptes à leur jeu. Le record c’est derrière eux. Les playoffs c’est un autre concept. Tout est remis à plat.

Vous êtes dos au mur, quelles sont les clefs du match 3 ?

Il faut qu’on soit plus impliqué et rigoureux en défense sur la couverture des pick & roll. Amener beaucoup de mouvement en attaque et leur sauter à la gorge d’entrée pour pouvoir les étouffer. Si on fait tout ça, on devrait être bien.

Propos recueillis à Oakland

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