Si les Bulls sont les grands perdants de la soirée d’hier, avec un Jimmy Butler en dedans, c’est en grande partie dû à la belle performance de Kristaps Porzingis. Le rookie letton des Knicks a effectivement claqué un match à 29 points, avec un admirable 11/16 aux tirs dans la victoire de New York. Comme un rappel de la « Zingsanity » du début de saison.
Avec 9 points en 9 minutes pour ouvrir le bal, Porzingis a parfaitement préparé le terrain pour ses coéquipiers. Adroit de loin, il a ensuite pu s’ouvrir le chemin du cercle, créant également des décalages pour les tirs ouverts.
« Il a été agressif dès le début du match. Il nous a ouvert la voie et on l’a suivi. » a déclaré Carmelo Anthony dans le NY Post.
Melo à 24 points, ça donne un duo majeur à 53 pions pour les Knicks. Une base sur laquelle construire à l’avenir. Mais en attendant, il faut finir cette saison bien pénible.
« Sur le premier dunk, je n’avais pas encore mes jambes, je l’ai presque raté. » a confié Porzingis après coup. « Ensuite, j’ai tenu le coup physiquement. J’ai eu de bonnes positions et j’ai pu rentrer quelques tirs. Il y a des hauts et des bas [dans une saison]. J’ai bien joué car mes coéquipiers m’ont mis en confiance. La balle a bien circulé et le match a tourné en notre faveur. »
Pour le record personnel, il faudra repasser
À un petit point de devenir le premier rookie des Knicks depuis Patrick Ewing à totaliser 30 points et 10 rebonds, Kristaps Porzingis se contentera de la victoire, une denrée rare cette saison encore. Pour son record personnel, égalé hier soir, il faudra également repasser…
« J’ai regardé le tableau d’affichage en quatrième quart et j’ai vu mon total de points. Mais je ne voulais pas forcer un tir juste pour briser un record. »
Un temps rival principal de Karl-Anthony Towns pour le titre de meilleur débutant de l’année, Kristaps Porzingis a baissé le pied au fur et à mesure de la saison. Mais, ainsi que l’indique sa prestation à Chicago, il est tout de même sur un mois de mars à 15 points, 6 rebonds et 2 passes.
À 20 ans seulement, et pour sa première saison en NBA en provenance d’Espagne, le Letton a un avenir radieux.
« Il ne laisse entrevoir qu’une partie de son immense potentiel, » conclut son coach, Kurt Rambis.