Forbes : les Knicks valorisés à 3 milliards de dollars

Comme chaque année, le magazine économique Forbes a dévoilé son classement des valorisations de chaque franchise NBA. Depuis le début de la décennie, et plus précisément depuis le dernier lockout et la signature du nouveau contrat TV, les chiffres ont explosé et continuent de grimper de façon exponentielle.

Malgré une saison très décevante sur le plan sportif, les Knicks occupent la tête du palmarès avec une valeur estimée à 3 milliards de dollars. C’est 500 millions de plus que la saison dernière !

Premiers la saison passée, les Lakers occupent la 2e position du classement avec 2.7 milliards pour la dernière saison de Kobe Bryant en NBA, et les Bulls complètent le podium, à 2.3 milliards. Deux autres franchises dépassent la barre des deux milliards de dollars au niveau de la valeur estimée : les Celtics et les Clippers, rachetés il y a deux ans par Steve Ballmer pour cette même somme.

Champions NBA en titre, les Warriors sont 6e du classement avec une valeur estimée à 1.9 milliard. Un total de douze équipes dépassent la barre du milliard dont le Heat, les Spurs et les Cavs.

En bas de tableau, on retrouve bien évidemment les plus petits marchés de la ligue comme les Grizzlies, les Hornets, ou les Bucks. Les Pelicans ferment la marche avec une valeur estimée à 650 millions de dollars et ce malgré la présence d’un joueur emblématique comme Anthony Davis.

Pour faire ses calculs, Forbes a pris en compte différents paramètres :

– Le marché : il est plus facile d’engranger des revenus pour une ville comme Los Angeles ou Miami que pour Milwaukee ou Salt Lake City);

– La marque : aujourd’hui, les Warriors sont bien plus attractifs auprès des fans et des sponsors que les Sixers;

– La salle : une arène moderne comme le Staples Center apporte une valeur ajoutée bien supérieure aux vieillissants Bradley Center ou Target Arena;

– La valeur sportive : les Cavs qui jouent le titre avec des joueurs vedettes comme LeBron James ou Kyrie Irving sont bien plus puissants médiatiquement que les Kings, qui n’ont plus atteint les playoffs depuis plus de dix ans.