Cette année encore, les Knicks ne joueront pas les playoffs et l’été prochain, Phil Jackson aura encore fort à faire pour entourer Carmelo Anthony et Kristaps Porzingis. À titre personnel, l’ailier des Knicks a réalisé une saison correcte au regard de son standing et compte tenu de son retour de blessure. Mais Carmelo Anthony a déjà 32 ans, et il ne cache pas qu’il aimerait que la situation progresse plus vite.
« Il est temps de commencer à lutter pour le titre »
« Il n’y a pas de sentiment d’urgence, je pense qu’il s’agit plus d’une recherche de stabilité, de constance, » explique t-il à Yahoo! Sports. « Je dois trouver une situation dans laquelle je suis à l’aise tout en prenant du plaisir dans le même temps. J’ai traversé des choses avec tellement de joueurs chaque année, de changements de coach, de general manager, de président. Depuis que je suis ici, je ne pense pas qu’il y ait eu la moindre constance avec ce groupe. Quand je suis arrivé, Amar’e était là et j’ai compris que je serais là pour un moment. Nous avons fait une belle saison avec Jason Kidd et tous les autres. Je pensais que nous allions s’appuyer là-dessus pour construire, même si certains gars vieillissaient (…), mais l’année d’après, ils ont tout changé. »
Outre la stabilité, Carmelo Anthony aspire à des objectifs plus grands que les seuls playoffs : le trentenaire veut se battre pour le titre et pour parvenir à ses fins, il met la pression sur sa direction.
« Nous avons besoin d’assembler quelque chose qui sera là lors des deux, trois prochaines années, » poursuit-il. « Maintenant il est temps de commencer à lutter pour le titre, pas seulement pour les playoffs. J’en ai fini avec ça. Cela ne va pas se produire du jour au lendemain mais la balle n’est pas dans mon camp. C’est à la direction de voir ce qu’elle veut faire lors de l’intersaison. C’est à eux de prendre ses décisions. »
Depuis plusieurs semaines, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la possibilité que l’ailier accepte de résilier sa « no-trade clause » pour accepter un échange dans une équipe plus compétitive. Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour, d’autant que cette clause lui offre beaucoup de leviers au sein de la franchise.
« J’imagine que j’ai le pouvoir, » répond-il au sujet de son statut dans l’équipe. « Si je voulais vraiment partir, j’aurais résilié ma clause mais je la garde et je continue de le faire. Je ne sais pas, peut-être que ma loyauté me perdra mais pour le moment, je reste avec. »