Orlando se prépare un été plutôt calme

Malgré l’élimination de ses troupes par les Celtics en finale de conférence, Otis Smith, le GM du Magic, ne compte pas révolutionner son roster d’ici au début de la prochaine saison. A priori donc, pas de mouvement aussi important que le départ de Hedo Turkoglu et l’arrivée de Vince Carter. Sans doute même pas une opération du genre où on verrait deux titulaires quitter la Floride, comme on a vu l’année dernière Courtney Lee et Rafer Alston partir pour New Jersey.

C’est en tout cas ce que Smith a affirmé à l’agence de presse AP :

« Notre équipe n’est pas si loin [du titre; ndlr] alors je ne vais pas m’asseoir ici et dire « oui, bon bah nous allons faire de sacrés changements car nous sommes à la rue ». Nous ne sommes pas à la rue. Nous ne sommes pas dans le dernier tiers du classement. Nous sommes au top de la ligue ! »

« Une fois que c’est dit, il faut faire les choses avec diligence mais en ne cessant de tenir compte de l’aspect « puzzle » d’une équipe et qu’à la fin, tout doit s’emboîter parfaitement. »

Malgré deux sweeps en début de playoffs, le Magic s’est assez sévèrement cassé les dents sur les C’s et a montré d’inquiétantes limites dans la recherche de solutions sur le parquet. Ce qui signifie qu’il faudra tout de même procéder à quelques ajustements pour espérer aller plus haut l’année prochaine. Rashard Lewis et Vince Carter, en plus d’être les deux plus grosses déceptions de la finale de conférence, sont les deux plus gros salaires de la franchise, avec respectivement 20,5 et 17,3 millions de dollars pour l’année prochaine, devant les 16,5 millions promis à Dwight Howard. Mais si l’un d’entre eux au moins devait sauter, ce qui paraîtrait logique pour que le Magic dispose d’une petite marge d’amélioration, on serait loin du « pas de mouvements importants » annoncé par Otis Smith.

De son côté, Matt Barnes serait enclin à faire jouer sa « player option », c’est à dire à reprendre son contrat de 1,6 million de dollars pour l’année prochaine (même tarif que cette année) sans pour autant quitter Orlando. En clair, il espère décrocher ainsi un nouveau contrat plus juteux et plus long avec sa franchise. J.J. Redick, qui sort renforcé de ces playoffs, devient « restricted free agent ». Cela signifie que pour le conserver, le Magic devra s’aligner sur une éventuelle offre qui lui serait faite par une autre franchise.

Par ailleurs, Brandon Bass, Jameer Nelson, Marcin Gortat, Mike Pietrus et Ryan Anderson arrivent dans une année normale de contrat. Seuls Anthony Johnson, Jason Williams et Adonal Foyle deviennent libres comme l’air.

Le Orlando Magic Rigolo…

Mais Smith répète sa volonté de ne pas vouloir tout faire péter dans son roster :

« Je crois que cette franchise n’est plus l’équipe qu’on a connu auparavant. Nous ne sommes plus le « Orlando Magic Rigolo » qui prenait 13 mecs d’un coup en se disant « nous verrons bien ce que ça donnera ». Ce n’est plus nous. Notre objectif pour la prochaine saison reste le même. Comme je l’ai dit aux joueurs hier, on a réalisé une bonne saison. Malheureusement, elle s’est terminée comme les autres. »

Avant de réfléchir aux mouvements de troupe qui auront quand même forcément lieu, le Magic va de toute façon d’abord se concentrer sur la draft. Mais avec pour le moment les 29e et 59e choix, ils ne peuvent rêver à grand chose à moins soit de parier sur le futur soit d’effectuer le « steal » de l’année.