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Cory Joseph, une graine de champion aux Raptors

Cory JosephSur les cinq derniers matches, Cory Joseph tourne à 11,2 pts, 3,4 passes et 3 rbds. Après une dernière campagne texane à presque 20 minutes de moyenne, le Canadien justifie la confiance de Masai Ujiri qui l’été dernier lui a proposé un contrat de 30 millions sur quatre ans. Doublure de Kyle Lowry, l’ancien troisième meneur des Spurs apporte de la profondeur, de la vitesse et une lecture de jeu à une équipe construite pour enfin passer le cap du premier tour des playoffs. Sa performance clutch de jeudi au Moda Center reflète aussi une qualité essentielle à sa venue estivale dans l’Ontario : du sang froid sur les possessions importantes.
« Je suis encore un jeune joueur mais comme vous le dites, quatre ans aux Spurs ça rend tout de suite plus vieux (rires) », confirme l’intéressé en répondant à notre assertion humoristique. Sans forfanterie et auto cirage de pompe, le natif de Toronto sait ce qu’il peut amener à sa nouvelle équipe :

« J’ai acquis beaucoup d’expérience, en quatre ans à San Antonio. J’ai connu beaucoup des grands matches, de situations chaudes. J’ai disputé deux finales NBA et je sais que je peux apporter mon approche et mon vécu à ce groupe. »

« Les pièces du puzzle sont belles »

Dauphin des Cavs à l’Est, Toronto reste sur 13 victoires en 14 matches et renforce son statut de prétendant à la finale de conférence. Même sans DeMarre Carroll, les Raptors gagnent et en imposent. Avec ses 8,6 pts et 3 passes de moyennes en 26 minutes, Cory Joseph joue un rôle important dans cette progression attendue.

« Une équipe ne se réveille pas un matin en étant championne, c’est un long processus et nous sommes en plein dedans », commente le meilleur ami de Tristan Thompson. « Il faut garder le cap. Les pièces du puzzle sont belles, il faut les assembler et ça passe par rester aussi disciplinés que le sommes actuellement. Nous sommes meilleurs dans ce domaine et ça ira encore mieux avec le temps ».

Est-il lui même un chouia surpris par sa très belle demi saison ? « Non, pas du tout », rétorque-t-il avec le sourire et son flot de rappeur fleur bleue.

« Même si je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités de jouer aux Spurs, cela n’a pas été une mauvaise chose pour moi car j’ai tellement appris dans cette franchise. J’ai eu de la chance d’être drafté par San Antonio. Je n’ai pas pu me montrer beaucoup mais derrière les rideaux, j’ai beaucoup bossé. Tout mon développement individuel façonné par les Spurs me permet aujourd’hui de répondre présent quand je joue plus. »

Après avoir commencé sa carrière NBA à une heure et demie de son campus universitaire d’Austin, le cousin de Kris, second tour de draft des Celtics en 2012 et ancien de Pro A, la poursuit dans sa cité natale. Une chance ? « Oui, c’est super important de se sentir à l’aise dans les villes où on joue et pour ça, j’ai eu de la chance », admet l’intéressé.

Le sourire ne l’a pas quitté depuis cinq minutes, tandis que le vestiaire visiteurs du Moda Center se vide.

« Toronto, c’est chez moi. Je suis revenu dans un environnement qui m’est familier. Cela m’aide beaucoup. Je suis heureux », conclut le champion NBA 2014.

Il le sera encore plus si la seule franchise canadienne de la ligue atteint au moins la demi-finale de conférence au printemps prochain.

Propos recueillis à Portland

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