À 31 ans, et plus de 45 000 minutes jouées en carrière, playoffs compris, LeBron James a laissé transparaître depuis l’an dernier des signes de déclin physique. L’an passé, à la même période, il était ainsi mis au repos pour deux semaines afin de soigner des douleurs au bas du dos et au genou. Aujourd’hui, au contraire, l’ailier des Cavaliers déclare se sentir en pleine forme alors que Cleveland se prépare à affronter Orlando, après trois jours de repos.
« Je ne suis pas forfait pour ce match et c’est évidemment plus positif que ma situation l’an passé. » dit-il à Ohio.com. « Je me sens bien mieux suite à ces vacances que je ne l’étais l’an passé. Ma condition est aussi bonne que possible, après 13 ans dans cette ligue. »
« J’ai toujours été meilleur après le All-Star break »
Et si son adresse n’est plus aussi bonne qu’auparavant, notamment derrière l’arc (25% de réussite, son plus faible pourcentage en carrière), le quadruple MVP déclare que c’est dû au fait que la saison n’a débuté que depuis huit semaines et qu’il ne tourne pas encore à plein régime.
« J’ai toujours été meilleur après le All-Star break. » affirme t-il. « Je comprends à quel point c’est important de se fixer sur l’objectif de la saison. Je ne néglige pas ce qui précède le All-Star break mais à titre personnel, j’ai toujours trouvé mon rythme lorsque mon corps commence à jouer les back-to-backs, les matchs à l’extérieur et des choses de ce genre. J’ai toujours considéré cette période comme un autre départ. »
Dans ces conditions, David Blatt essaye simplement de trouver le bon équilibre entre les besoins de l’équipe et le maintien en bonne santé de son joueur. S’il l’a déjà laissé en civil face à Miami, le coach de Cleveland ne répètera pas cette stratégie plus que de raison.
« Je pense qu’il est en très bonne santé. » confirme l’entraîneur. « Il était en mesure de jouer chaque match. Il aurait pu jouer contre Miami mais j’ai refusé. Ce n’était pas son souhait ou un besoin de sa part, hormis le fait que je ne voulais pas qu’il joue dans cet horrible back-to-back. Je pense qu’il est en bonne condition et j’espère que cela continuera ainsi. Si nous le jugeons nécessaire, nous réduirons sa charge de travail. »