La saison dernière, les Warriors avaient perdu les deux rencontres jouées sans Stephen Curry. Privés de leur MVP pour la première fois cette année, mais également de Festus Ezeli, Leandro Barbosa et toujours d’Harrison Barnes, les Warriors ont pris l’eau face à des Mavs en grande forme et enregistrent leur deuxième défaite de la saison. Dallas s’impose 114-91 grâce à de très bon JJ Barea et Zaza Pachulia, et à un 14 sur 27 à trois points. Seul motif de satisfaction pour Golden State, la bonne performance d’Ian Clark avec 21 points.
Un seul être vous manque…
Avec Stephen Curry et Deron Williams sur le banc, le duel marquant de ce début de match prend place entre leurs deux remplaçants. Si Shaun Livingston impose son physique poste bas, JJ Barea joue lui de vitesse et d’adresse pour permettre aux Mavs de faire la course en tête. Sans leur maitre à jouer pour la première fois de la saison, les Warriors peinent logiquement en attaque. La défense manque aussi d’intensité et Dallas peut installer son jeu. Ils mènent de six points après douze minutes (27-21).
Les problèmes des Warriors se confirment en deuxième période. Incapables de stopper les pénétrations des extérieurs texans, ils encaissent un 10-0 en deux minutes et se retrouvent à -16 (37-21). Dallas domine également à l’intérieur à l’image d’un Zaza Pachulia déjà en double double (12 points et 10 rebonds). Un tir primé de Wes Matthews leur donne 18 points d’avance à la mi-temps (60-42). En l’absence du meilleur marqueur de la ligue, Klay Thompson et Draymond Green passent totalement au travers avec 9 poins à 4 sur 18 aux tirs.
Dallas confirme
Sans rythme, sans fluidité, sans énergie, le calvaire continue en deuxième mi-temps pour Golden State. Un festival longue distance des Mavs porte l’écart à +30 (83-53). À l’orgueil, Draymond Green et Andre Iguodala sonnent le réveil des Warriors. Plus actifs en défense, ils peuvent enfin courir et s’offrir des paniers faciles. Ils restent toutefois à -19 avant le dernier quart temps (87-68). Une nouvelle série de tirs primés de JJ Barea et de Dirk Nowitzki dès l’entame de la dernière période remet Dallas au dessus des 20 points d’écart. Ils finissent en roue libre pour engranger leur quatrième succès de suite.
Les Mavs confirment donc leur bonne forme du moment. Avec un 14 sur 27 derrière les 7m25, ils continuent un mois de décembre qui les a vu mettre en moyenne plus de douze tirs primés par rencontre, la troisième meilleure marque de la ligue. JJ Barea profite quant à lui de l’absence de Deron Williams depuis quatre matchs pour se mettre en valeur. Le porto ricain tourne à plus de 22 points par match tout en faisant jouer son équipe à la perfection.
Une « Curry dépendance » ?
Côté Warriors, beaucoup trop d’absents pour espérer l’emporter, mais peut-on parler de « Curry dépendance » ? C’est évidemment prématuré d’avancer un tel constant. Cette défaite souligne toutefois tout l’impact de Stephen Curry sur le jeu des Warriors. En plus de la trentaine de points qu’il apporte tous les soirs, sa simple présence sur le terrain permet à ses coéquipiers de briller. Sans lui, les limites en un contre un de Klay Thompson sont flagrantes et Draymond Green ne bénéficie pas de boulevard plein axe pour créer suite au pick and roll avec son leader. En tant que meneur de jeu, il est également le dépositaire du rythme, du jeu mais aussi de la créativité et de la folie de Golden State.
Cette nuit, les Warriors ont manqué de solution et de saveur. Il ne faut cependant pas oublier que c’est le troisième match joué sans Curry depuis le début de la saison dernière. Un temps d’adaptation est donc nécessaire pour ses équipiers comme pour le staff pour combler un tel manque. On devrait voir une toute autre équipe de Golden State dès cette nuit à Houston pour terminer une année 2015 qui reste quoiqu’il arrive exceptionnelle.
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