À juste titre, le Dallas Morning News souligne que si Raymond Felton et Dwight Powell n’étaient que des pièces collatérales des échanges amenant Tyson Chandler et Rajon Rondo à Dallas, ces deux derniers ont quitté le Texas et les deux premiers satisfont contre toute attente leur franchise.
Alors qu’on le croyait perdu, Raymond Felton renaît dans un rôle de deuxième meneur (9.5 pts à 42.4%, 2 pds en 26 min). Samedi, il fut ainsi le principal contributeur de la victoire des Mavs face à Houston avec 23 points, dont 15 dans le dernier quart-temps.
« Il nous a portés, » confirme Deron Williams. « Si vous regardez son différentiel (+/-), il est peut-être notre joueur le plus productif et ce n’est pas un hasard. Il se bouge le cul, » renchérit Rick Carlisle.
L’émergence inattendue de Dwight Powell
Dans sa dernière année de contrat, Raymond Felton a sans doute senti l’urgence de la situation. Il vient d’ailleurs de changer d’agent, sans doute pour profiter au mieux de ses soudaines performances l’été prochain. Quant à Dwight Powell, seulement dans sa deuxième année professionnelle, il émerge comme une solution précieuse à l’intérieur (10.9 pts à 55.6%, 8.1 rbds en 21.7 min).
« C’est sympa de voir les progrès de Dwight, » s’amuse Deron Williams. « Je pense que ce n’est que le début. »
Auprès du Star Telegram, Rick Carlisle s’est montré très enthousiaste par les performances du joueur de 24 ans.
« C’est un gars dur au mal qui engrange de l’expérience et s’améliore (…) Il développe un jeu en pénétration, ce qui est important quand on est capable de tirer à mi-distance. Nous avons sans aucun doute besoin de lui et nous devons simplement l’aider à progresser. »
Avec plus de 20 minutes par match, Dwight Powell jouit de responsabilités importantes et les assume. Du haut de ses 2m10, le 45e choix de la draft 2014 ne cesse de travailler pour s’imposer définitivement.
« Évidemment, plus on passe de temps sur le terrain et plus on est à l’aise. J’essaie juste de travailler mon jeu et de continuer de progresser. Je parle énormément aux arrières au sujet de la finition, des coupes à faire pour me trouver de meilleures opportunités pour réussir. Mon jeu est encore en chantier, » explique humblement le jeune Maverick.
À la troisième place de la conférence Ouest avec sept victoires en onze matchs, Dallas surprend et les deux joueurs sont loin d’être étrangers à ce bilan. La preuve que certains échanges cachent parfois de belles surprises.