S’ils ont remporté leur match à Dallas (108-94), les Hornets ne réalisent pas le début de saison espérée avec 2 victoires et 3 défaites. Symbole de ces tensions latentes, Steve Clifford et Al Jefferson se sont pris le bec assez violemment lors du dernier quart… alors même qu’ils menaient largement face aux Mavs (l’écart est monté à 24 points) !
Coach Clifford reprochait en fait à son intérieur son repli défensif trop lent. Véritable machine offensive face au pauvre Zaza Pachulia, Jefferson a fini la partie avec 31 points (avec un superbe 15/18 aux tirs !) et 9 rebonds, dont 11 unités dans le seul premier quart. Mais son effort défensif n’était pas à la hauteur des exigences de son entraîneur.
« Quand on est devant au score en fin de match et qu’on a la possibilité de jouer au poste bas, c’est un grand avantage. Ça fait tourner l’horloge et le spacing est bien établi. Donc, qu’il rate ou qu’il réussisse son panier, il n’y aura généralement pas de rebond long et on devrait être présent dans les espaces pour revenir en défense efficacement. C’est une partie du jeu qui disparait en NBA, mais si on a un gars qui peut jouer au poste bas, c’est difficile de revenir. »
Deux victoires de rang, deux tactiques bien différentes
Avec un avantage conséquent dans les points intérieurs (58 à 36), on peut effectivement mesurer assez précisément l’impact énorme de Jefferson sur ce match. Mais le pivot vétéran a le succès modeste.
« J’ai des bons joueurs autour de moi. Ces gars-là rendent mon travail plus facile » souligne-t-il dans le Charlotte Observer. « Ce soir, la défense n’a pas fait prise à deux avant la toute fin de match et j’en ai donc profité. »
Tout s’est bien terminé cependant, Jefferson et Clifford se sont rabibochés en fin de match, quand le joueur est définitivement sorti du match, avec le sentiment du devoir accompli et une deuxième victoire en poche.
Ce qui est particulièrement intéressant pour les Hornets, c’est que ce deuxième succès de rang intervient après une victoire face à Chicago où la réussite est venue de l’extérieur (14/23 à trois points). Hier soir, à Dallas, Charlotte a gagné en plombant le jeu sous les panneaux. Deux victoires, mais deux tactiques très différentes. De quoi soulager les tensions ?