Mark Cuban comprend « l’agacement » de Tyson Chandler contre les Mavericks

Mark Cuban a fait le coup deux fois à Tyson Chandler. En 2011, après le titre obtenu par les Mavericks, le propriétaire avait laissé le pivot filer à New York car il voulait récupérer de la marge financière. Et cet été, alors qu’il lui avait promis qu’il serait là « pour longtemps », il a fait la cour à DeAndre Jordan et l’a laissé signer à Phoenix.

Du coup, le milliardaire comprend le ressentiment de son ex-joueur.

« Je ne pensais pas que ça en arriverait à ce point. Nous avons essayé de discuter d’une prolongation de contrat au début de la saison dernière mais ça n’a jamais vraiment pris », explique Mark Cuban à ESPN. « Son agent n’était pas très intéressé et j’étais le premier à lui dire que s’il ne voulait pas signer de suite, on pouvait attendre la fin de l’année. J’ai réalisé que ça laissait à Tyson un an de plus ».

« Je ne pensais pas que DeAndre Jordan allait signer à Dallas »

Et puis l’idée DeAndre Jordan est devenue possible…

« L’opportunité de faire venir DeAndre est arrivée et nous avons foncé. Tyson et son agent nous ont donné un ultimatum avant que la décision ne soit prise. Il a dit qu’il ne voulait pas attendre et c’est sa décision. C’est comme ça. Il a le droit d’être agacé parce que je lui ai dit, et je le pensais à ce moment-là, qu’il serait chez nous pour un long moment ».

Sentant qu’il n’était pas la priorité de Dallas, Tyson Chandler a préféré signer chez les Suns, plutôt que d’attendre le choix de DeAndre Jordan et de se retrouver piégé ensuite. Même s’il considère que le pivot des Clippers a finalement bien fait de revenir sur son choix et de rester à Los Angeles.

« Je pensais que c’était dingue. Je ne pensais pas que DeAndre allait signer à Dallas, pour être honnête. Il quittait une super situation à Los Angeles avec un effectif très talentueux et une opportunité de joueur le titre. Je ne comprenais pas. Quand il est revenu sur son choix, j’ai pensé qu’il avait enfin eu un bon aperçu de la situation générale ».