Puisque l’essentiel du recrutement a été effectué par les franchises, et même s’il reste quelques bonnes affaires à signer, Basket USA vous propose en août de se pencher sur le visage de chaque équipe pour la saison 2015/2016, et plus particulièrement sur leur cinq de départ.
Place aujourd’hui aux Knicks. Que nous réservent Phil Jackson et Derek Fisher pour l’An II de leur collaboration au sein de la prestigieuse franchise de Manhattan ? Après une saison passée à dégraisser le mammouth, c’est avec une effectif largement renouvelé que les Knicks vont se présenter sur la ligne de départ. Si Carmelo Anthony sera toujours le capitaine du navire, ses lieutenants se nomment désormais Robin Lopez, Arron Afflalo ou encore le prometteur Kristaps Porzingis…
Le cinq de 2014/2015
José Calderon, Langston Galloway, Carmelo Anthony, Lou Amundson, Andrea Bargnani
Les principales recrues
Kristaps Porzingis (Draft), Jerian Grant (Draft), Robin Lopez (Blazers), Arron Afflalo (Blazers), Derrick Williams (Kings), Kevin Séraphin (Wizards)
Le cinq de 2015/2016
José Calderon, Arron Afflalo, Carmelo Anthony, Kristaps Porzingis, Robin Lopez
Après un exercice 2014-2015 absolument catastrophique (bilan de 17-65), les Knicks peuvent difficilement faire pire. Pour épauler Carmelo Anthony, Phil Jackson et Derek Fisher ont recruté une ribambelle de « role players » mais il faudra encore se montrer patient du côté du Madison Square Garden.
Melo sera donc encore et toujours le visage de la franchise. L’octuple All-Star (24.2 points et 6.6 rebonds l’an passé) a manqué toute la deuxième partie de la saison mais sera de retour pour relancer la machine cette année. Si les Knicks veulent remonter la pente, ils auront besoin d’un « Melo » au top de sa forme. Souvent trop esseulé au sein du groupe, il pourra compter sur un casting bien différent cette saison mais sans aucune vedette à ses côtés.
Kristaps Porzingis remplaçant en début de saison ?
La principale recrue de l’année pour New York est le rookie Kristaps Porzingis. Le jeune Letton, formé à Séville, n’a cessé de grimper dans les « mock draft » et a finalement atterri dans l’escarcelle de Phil Jackson. Sans doute encore un peu tendre pour les joutes NBA, il va doucement mais sûrement prendre de l’assurance afin de devenir le futur de la raquette des Knicks. Si Fisher décide de le laisser sur le banc en début de saison, l’ancien numéro 2 de la Draft, Derrick Williams, devrait être titularisé au poste d’ailier fort.
Au poste de pivot, exit Andrea Bargnani et welcome Robin Lopez ! On peut difficilement trouver deux joueurs aux profils plus opposés. L’ancien Blazer sera un point d’ancrage pour les Knicks dans la peinture et apportera sa solidité défensive. Symbole des temps qui changent en NBA, la cible principale des Knicks, Greg Monroe, a préféré rejoindre le Wisconsin et la petite ville de Milwaukee plutôt que les lumières de Broadway. En doublure de l’ancien joueur de Stanford, les Knicks ont signé Kevin Séraphin. Le Français voulait changer d’air après cinq saisons passées à Washington et il aura un bon coup à jouer à New York où il devrait bénéficier d’un temps de jeu confortable.
Carmelo Anthony encore trop esseulé
Arron Afflalo sera lui la deuxième menace offensive de l’équipe derrière Anthony. Après un passage compliqué à Portland, l’arrière veut se relancer chez les Knicks et il devrait avoir un rôle majeur en attaque. On risque de le retrouver au niveau de ses chiffres d’Orlando (17-18 points de moyenne) car les Knicks manquent cruellement de joueurs capables de faire la différence au scoring. Reste à savoir s’il pourra s’adapter au jeu en triangle.
Enfin, José Calderon sera cette année encore celui qui dirigera le jeu de l’équipe. L’espagnol reste sur une saison minée par les blessures mais pourra compter sur l’apport du rookie Jerian Grant, sorti de Notre Dame. Prêt pour la NBA, il devrait être en mesure de seconder l’Espagnol au niveau de la construction du jeu des Knicks.
En conclusion, on ne peut pas dire que l’ensemble fasse encore rêver. Carmelo Anthony devra faire des miracles pour pouvoir hisser cette équipe dans le Top 8 de la Conférence Est. Les rotations restent limitées et les Knicks manquent d’options en attaque. L’un des principaux enjeux sera le développement de Kristaps Porzingis et sa capacité à s’adapter à la fois au jeu NBA et à l’attaque en triangle. Une qualification en playoffs sera compliquée, même au sein de la Conférence Est.
Demain : Oklahoma City