Reggie Jackson prêt à devenir un leader aux Pistons

Signé pour 80 millions de dollars sur cinq ans, n’en déplaise à John Wall, Reggie Jackson était lundi au Palace d’Auburn Hills pour officialiser sa prolongation de contrat. Pour coach Stan Van Gundy, c’est une super nouvelle.

« C’était déjà un grand jour pour nous l’an passé quand on a fait venir Reggie, mais de le garder sur le long terme est encore plus important pour nous. On considère Reggie comme une pierre angulaire de notre franchise et on veut construire autour de lui. Si on regarde sur les 27 matchs qu’il a joués pour nous, soit un tiers de la saison, il a fait partie des dix meilleurs meneurs de la ligue d’un point de vue statistique. »

Avec 18 points, 9 passes et 5 rebonds de moyenne pour ses premiers pas à Detroit, Reggie Jackson a effectivement fait bonne impression. Aux côtés d’Andre Drummond, Brandon Jennings, Stanley Johnson et Kentavious Caldwell-Pope, il fait partie des joueurs cadres pour l’avenir des Pistons.

Eviter le départ catastrophique de l’an passé

L’ancien du Thunder le sait bien : il doit apprendre à jouer un nouveau rôle. Simple joker quand il évoluait à OKC, derrière les Kevin Durant et Russell Westbrook, Reggie Jackson fait figure de vétéran mais aussi de leader à Motown.

« Je vais sans aucun doute devenir un leader plus vocal, et particulièrement car je serai là dès le premier jour du camp d’entraînement, » déclare-t-il sur ESPN. « Le coach m’a parlé de mon rôle de leader dès que je suis arrivé l’an passé. Je sais que je dois toujours donner l’exemple, je dois être le premier à arriver et le dernier à partir des entraînements. »

Grassement rémunéré pour la première fois de sa carrière, on attend de voir si l’ancien protégé du Thunder va pouvoir complètement déployer ses ailes et devenir un des leaders de son équipe. Alors que Brandon Jennings est encore en pleine rééducation, les Pistons compteront énormément sur lui pour impulser la bonne cadence dès le début de la saison régulière.

L’an passé, c’est précisément au début de leur campagne que les Pistons s’étaient sabordés avec des défaites à la pelle en novembre et en décembre.