Pour la troisième fois de sa carrière, Doc Rivers retrouve Dwight Howard en playoffs. Les deux hommes ont déjà croisé le fer en 2009 et 2010 à l’époque où Rivers était coach des Celtics et Howard pivot du Magic.
L’entraîneur des Clippers est donc bien placé pour juger les performances de l’intérieur des Rockets, qui a compilé 22 points, 10 rebonds et 5 contres dans le Game 1 de la demi-finale de conférence.
« Il est perturbant, dur physiquement », estime Doc Rivers au Houston Chronicle. « Plusieurs fois, j’ai pensé qu’on allait marquer et Superman est arrivé. Il a contré trois shoots d’un autre joueur que le sien. D’habitude, on ne contre pas en passant par-dessus un de ses coéquipiers, qui essaie déjà de contrer. »
Dwight Howard est effectivement un gardien de but précieux. En aide ou en second rideau, le triple meilleur défenseur de l’année est toujours là pour combler les brèches. Cette saison en playoffs, il est même le meilleur contreur avec 3.3 de moyenne.
« Ça devrait être interdit », plaisante Doc Rivers. « Comme au volley-ball où on ne peut pas contrer le service au filet. »
Ces contres sont aussi le symbole de la domination physique de l’ancien Laker. Face aux Clippers, pourtant, il y a des clients mais Dwight Howard est au-dessus.
« Je ne l’ai pas vu à un tel niveau physique, athlétique et de puissance depuis ses années à Orlando. Il est clairement de retour. »