Avec 30 points et 11 rebonds de moyenne face aux Warriors, Anthony Davis a rejoint dans l’histoire de la NBA des grands noms comme Bob McAdoo, Kareem Abdul-Jabbar, Willis Reed et Wilt Chamberlain dans la liste des joueurs ayant compilé 30 pts et 10 rebonds par match lors de leurs trois premiers matches en playoffs.
Une nouvelle preuve, s’il en fallait encore une, que l’intérieur des Pelicans est un monstre. Il a réalisé une saison digne d’un MVP, montre une maturité technique ahurissante pour un joueur de 22 ans, mais désire aller encore plus loin.
Comment ? En travaillant son shoot à 3-pts.
« C’est déjà quasiment impossible de défendre sur lui, alors s’il ajoute un tir à 3-pts… », imagine Ryan Anderson au New York Times, déjà effrayé par l’idée.
Davis avait déjà effleuré la possibilité d’aller se promener derrière la ligne durant le All-Star Break. Il avait alors annoncé qu’il allait y consacrer un peu de temps durant l’été. Sa mécanique de shoot et son efficacité à mi-distance laissent penser que shooter de loin ne sera pas un problème pour lui. D’autant qu’il a une formation d’extérieur puisqu’il a grandi sur le tard.
Utiliser à bon escient, cette arme pourrait lui offrir une palette offensive parfaite. Entre jeu poste-bas, shoots à mi-distance, capacité à dribbler et pénétrer, et donc prochainement un tir à 3-pts, le casse-tête pour les défenseurs ne fait que commencer…
« On ne peut pas lui donner de l’espace, sinon il shoote. Et quand on le colle, il dribble et vous dépasse », analyse Anderson. « Je me demandais l’année dernière comment il allait s’améliorer. Pourquoi pas l’imaginer shooter à 3-pts. Il n’en a pas nécessairement besoin, mais cela lui donnerait une dimension qui le rendra encore plus dur à défendre. »