Victorieux des Knicks hier soir, les Pelicans sont de nouveau à l’équilibre au niveau de leur bilan sur la saison. Avec 10 victoires et 10 défaites, les hommes de Monty Williams sont sur les bases de leur saison passée, à la même période. Mais leur volonté est de faire beaucoup mieux et pour ça, la franchise de la Nouvelle-Orléans a décidé de recruter deux joueurs expérimentés : Dante Cunningham et Gal Mekel.
Limogeant Darius Miller et Patric Young, les Pélicans ont donc fait le choix de l’expérience plutôt que celui de la jeunesse et de l’avenir. Les coéquipiers d’Anthony Davis doivent effectivement gagner en dureté et en constance pour essayer de garder le rythme infernal de la conférence Ouest. Avec le Thunder qui revient à toute allure depuis le retour de ses deux stars ou les Warriors qui ne veulent plus perdre en tête de wagon, les Pelicans ont eu à trancher dans le vif.
« On a regardé notre effectif et on a constaté qu’on avait un certain nombre de jeunes joueurs encore en développement. Mais on ne peut pas se permettre d’en avoir autant, » explique Williams à The Advocate. « Notre approche a toujours été de signer des joueurs qui rentrent dans notre système et des gars comme Dante et Gal en sont l’exemple. On est prêt à tout pour améliorer notre effectif. »
Privés de playoffs depuis 2011
Certes, les arrivées combinées de Cunningham et Mekel ne vont pas faire des Pélicans un candidat au titre, mais l’idée est bel et bien de renforcer l’effectif dans son ensemble en ajoutant des joueurs qui ont déjà fait leurs preuves. Les Pelicans doivent gagner des matchs dès maintenant, et avec trois victoires sur les cinq premières rencontres de décembre, ils espèrent bien faire mieux qu’en novembre (6 victoires – 8 défaites).
« Il y a la même ambiance ici qu’au camp d’entraînement de Dallas, » ajoute Mekel. « Tout le monde ici veut gagner et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’on y arrive. »
Qualifiés en 2011 pour la dernière fois, en tant que Hornets à l’époque, les Pelicans n’ont qu’une idée en tête : retrouver les playoffs. Malgré la saison de mammouth d’Anthony Davis, ce n’est pas encore gagné. A voir désormais si ces ajustements en cours de saison vont aider la cause…