Ce n’est pas encore la panacée mais les Sixers ont gagné deux matches en sept jours. Il y a une semaine, ils étaient à 0 victoire pour 16 défaites et, désormais, ils sont donc à 2-18.
En battant les Wolves et les Pistons, et surtout en accrochant les Mavericks, les Spurs et le Thunder, les Sixers ont clairement montré des progrès.
« On s’améliore », constate Luc Mbah a Moute à Philly. « Il n’y a pas de doute, sur les huit derniers matches, on joue beaucoup mieux qu’en début de saison. C’est le plus important pour une jeune équipe, c’est ça qui compte. »
Terminées les raclées contre les Raptors (120-88) ou les Mavericks (123-70), et les 85 points d’écart cumulés dans ces deux matches de suite.
« On a fait du chemin depuis le match face à Dallas », remarque Nerlens Noel. « On ne veut pas perdre ainsi, ni rester dans les mémoires pour ce genre de défaite. »
Michael Carter-Williams change le visage de l’équipe
L’orgueil mais aussi le niveau de jeu de Michael Carter-Williams ont radicalement changé la dynamique du groupe. Le meneur tourne à 19.6 points, 12.2 passes et 9 rebonds de moyenne sur les cinq derniers matches !
« C’est tout ce que nous avons. On fait avec des jeunes et on joue avec envie, pour essayer de prendre une autre victoire », explique Brett Brown, le coach.
En battant les Pistons, les Sixers ne sont plus désormais qu’à une victoire de passer devant Detroit au classement, et ainsi de laisser le bonnet d’âne aux joueurs de Stan Van Gundy.
Au regard des deux effectifs, on pourrait presque déjà considérer les Pistons comme la pire équipe de la ligue car le groupe est bien plus talentueux que celui de Philadelphie. Les résultats des Sixers sont en corrélation avec la qualité des joueurs, ceux de Detroit sont simplement affligeants…