Portland Trail Blazers : Chris Kaman, le renfort de choix pour le banc

Renfort très attendu de l’intersaison de Portland, Chris Kaman n’a pas déçu depuis son arrivée. L’ancien narcoleptique des Lakers se montre d’une régularité solide depuis le début de la saison avec une ligne de stats presque identique sur ses deux premiers matchs : 12 points à 6/10 et 6 rebonds contre Oklahoma City et Sacramento. 

« Je peux travailler car il y a de l’espace pour moi »

En sortie du banc, le pivot amène une dimension supérieure à Terry Stotts, en déficit de solutions de remplacement la saison passée. Pour parfaire le tableau, Chris Kaman s’éclate dans l’Oregon, même s’il concède devoir encore assimiler les systèmes et l’équipe.

« Je pense que cela va aller de mieux en mieux. J’y arrive car il n’y a pas de prise à deux contrairement à auparavant où, dans la plupart des équipes, nous n’avions pas autant de shooteurs qu’actuellement. » explique t-il à la presse, satisfait du plan de jeu espacé des Blazers. « Il y a beaucoup d’espace pour que je puisse un peu travailler et créer pour les autres ou conclure moi-même. J’apprends toujours les systèmes. Je m’embrouille parfois. Le coach est toujours derrière moi à ce sujet. Je vais finir par comprendre. Je ne connais pas encore les quatre positions aussi bien que je le devrais. »

Néanmoins, Terry Stotts est ravi par l’acquisition des Blazers.

« Jusqu’ici, cette année, il a fait de bonnes passes au poste pour nos shooteurs. Je pense qu’il est aussi capable d’aller dans la raquette et au cercle car il y a plus d’espace. » confirme le coach de Portland.

Un duel de pistoleros sous le soleil de l’Ouest

À quelques heures d’affronter les Warriors, Portland se prépare dans la sérénité. Les deux équipes émergentes à l’Ouest s’observent de près, et usent parfois des mêmes schémas.

« Offensivement, c’est une équipe très puissante. Il y a beaucoup de mouvements du ballon, de sorties d’écran, beaucoup moins d’un-contre-un que la saison passée. » explique Stotts.

Le coach aura l’occasion de confronter sa tactique à celle de Steve Kerr. Rendez-vous à trois heures pour savoir laquelle est la plus concluante et si Chris Kaman a fait ses devoirs.