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Quand Ricky Rubio a négocié son nouveau contrat avec son… coach


NBA: NOV 10 Timberwolves at LakersMinnesota a finalement récompensé les faits d’arme et le potentiel de Ricky Rubio par un beau contrat de 55 millions de dollars (et un million de bonus supplémentaire) sur quatre ans mais la configuration de la hiérarchie du club est telle que ces tractations ont sonné étrangement entre les deux parties. En effet, si Flip Saunders est le coach des Wolves et de Ricky Rubio, c’est aussi son président et un des co-propriétaires minoritaires de la franchise, évidemment impliqué dans les négociations, de par son statut.

« Flip Saunders m’a aidé à me sentir à l’aise »

À la fois guide du joueur sur le terrain et adversaire dans les affaires en coulisses, la situation n’a pas forcément été évidente à gérer, mais les deux hommes affirment avoir toujours su faire la part des choses.

« C’est toujours dur de négocier avec le general manager, mais si on ne le voit que dans les bureaux, tout va bien. Mais si on doit également le voir à l’entraînement, c’est un peu plus compliqué. Je pense néanmoins que Flip a très bien géré la situation. Il n’était pas différent, et quand nous étions sur le terrain, on ne parlait que de basketball. Nous ne parlions pas des affaires à l’entraînement. Cela m’a aidé à me sentir à l’aise. » explique Ricky Rubio à la presse.

La situation est baroque car c’est Flip Saunders qui a notamment informé le représentant du joueur que les Wolves ne proposeraient pas de contrat maximum. Mais même si les négociations ont été dures, Minnesota a finalement largement ré-évalué sa proposition initiale, de l’ordre de 44 millions de dollars, le club tenant fortement à l’international espagnol.

« On ne se voyait pas toujours en face à face, ce qui est toujours bien et c’est comme ça avec les agents. Nous avons travaillé dur car je pense que toutes les parties intéressées savaient que la priorité numéro 1 de Ricky était de rester ici. On voit beaucoup de film de notre équipe tous les jours et c’est ainsi que l’on peut voir tout ce qu’il fait. On voit comment il gère ses autres coéquipiers et comment il aborde le coaching staff. Je crois qu’il n’y a aucun doute sur le fait que le coacher m’a aidé à comprendre que je le voulais encore plus. » poursuit Saunders.

Au final, Ricky Rubio concède que cette partie n’est pas la plus appréciable de son travail mais au regard de ses futurs émoluments, le meneur et l’agent s’en sont bien tirés.

« En termes de business, les propriétaires sont plus prêts que les joueurs et ils essayent de prendre l’avantage de cette situation. Au final, c’est du business. Il faut être prêt pour cela et accepter le défi. » conclut Rubio.

Désormais, un autre défi l’attend : celui du terrain où la pression sur ses épaules devrait être encore plus grande que par le passé, en raison de ce contrat qui fera de lui l’un des meneurs les mieux payés du marché. Seul le temps nous dira si cette confiance du club était justifiée.

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