Paul Pierce regrette la camaraderie générale qui règne désormais en NBA

Il est l’un des derniers mohicans. À l’âge de 37 ans, Paul Pierce fait partie de la vieille école et le natif de Californie en est fier. Recruté par les Wizards cet été, « The Truth » a certes choisi de déménager dans la capitale fédérale pour jouer avec John Wall et la jeunesse enthousiasmante des Bradley Beal et autre Otto Porter. Mais il a aussi calculé son coup du point de vue de la récupération. Malin le Paulo !

« L’Est n’est pas aussi fort que l’Ouest à mon avis et je pensais qu’en rejoignant Washington, on pouvait être dans les trois ou quatre meilleures équipes de la conférence, » confie-t-il au Washington Post. « Et ce, sans avoir à se battre comme des chiens chaque soir comme il faut le faire à l’Ouest. »

Pressenti un temps du côté de Los Angeles, où il aurait pu retrouver son coach des Celtics, Doc Rivers, en même temps qu’il aurait pu jouer devant ses proches et sa famille, Paul Pierce a donc préféré rester à l’Est. Après Boston et Brooklyn, le voilà donc à Washington.

« Les gars jouent tout le temps ensemble de nos jours »

Et l’ailier vétéran n’a aucune intention de faire « ami ami » avec ses futurs adversaires que sont LeBron James, Kevin Love, Kyrie Irving, Dwyane Wade, Chris Bosh ou Derrick Rose, Pau Gasol… et évidemment Joakim Noah, avec qui il a déjà eu maille à partir dès la présaison !

« C’est une autre époque. Les gars jouent tout le temps ensemble pendant l’été. Il y a beaucoup plus d’amitiés dans la ligue. Ce n’est plus du tout comme dans les années 80 où on avait des ennemis, des gars qu’on ne pouvait pas sentir, avec plus de bagarres. Les joueurs maintenant s’entendent hyper bien, c’est une nouvelle génération. Ils jouent ensemble avec l’équipe nationale, pendant les ligues d’été et ils essayent de jouer ensemble pour aller gagner le titre. C’est comme ça, il faut l’accepter. Mais moi, je ne peux toujours pas les encadrer. Je veux tous les battre. »

Sans jouer les apôtres du « c’était mieux avant », Paul Pierce soulève néanmoins un point important. La jeune génération préfère l’entente cordiale à la compétition pure qui existait par le passé. Avec la multiplication des rendez-vous internationaux, et le nouveau rayonnement de Team USA, les meilleurs joueurs sont inévitablement amenés à se retrouver de plus en plus souvent.