L’été 2009 a été mouvementé puisque LA Lakers, San Antonio, Boston, Cleveland ou encore Orlando se sont lancés dans une course à l’armement en signant des joueurs majeurs ou en effectuant des échanges médiatiques. Objectif : gagner le titre à n’importe quel prix !
A la mi-saison, qu’en est-il de ces recrues ? Quels sont ceux qui ont déçu ou séduit ? Basket USA vous livre son bilan.
Ron Artest
Après un début de saison délicat, Ronron assimile de mieux en mieux son rôle au sein des Lakers. 4eme option offensive derrière Kobe, Gasol et Bynum, il s’arrache en défense sur le meilleur joueur adverse. Cependant, il doit encore améliorer sa sélection aux shoots puisqu’il tourne à seulement 42% à 2-pts. Sa blessure à la voûte plantaire est en partie responsable de cette baisse de rendement.
Note 12/20
Shaquille O’Neal
Sur le plan comptable, le Shaq vit sa saison la plus difficile depuis son arrivée dans la ligue en 1992. 10pts et 7 rebonds seulement de moyenne mais en 22 minutes de temps de jeu. Son arrivée n’a pas permis à Lebron ou à Cleveland de franchir un nouveau cap, mais méfiance car le garçon n’est pas surnommé « Diesel » pour rien. On le sent monter en puissance et le possible départ d’Ilgauskas pourrait lui permettre de bénéficier de plus de temps de jeu et de liberté sur le terrain.
Note 11/20
Rasheed Wallace
Le Sheed est une véritable énigme : capable du meilleur comme du pire, il a plutôt déçu. Prenant la moitié de ses shoots derrière l’arc, et avec peu de succès ( 30% de réussite), il profite pour l’instant de la blessure de Garnett et de la méforme de Glen Davis. Si Boston veut aller loin en playoffs, il devra hausser son niveau de jeu et devenir le véritable joker de l’équipe.
Note 10/20
Vince Carter
Après un début de saison prometteur, la machine Magic s’est grippée et Vince Carter aussi. Shootant à seulement 38% à 2-pts, Vinsanity doit apprendre à jouer avec ses coéquipiers, trouver des repères avec Jameer Nelson, Rashard Lewis et Dwight Howard notamment. Observateurs et dirigeants attendaient beaucoup plus de lui. Son arrivée est pour l’instant un échec.
Note 9/20
Richard Jefferson
RJ a déçu bon nombre d’observateurs NBA par son faible rendement : 12,8pts, 3,7 rbds et 2,2 passes décisives en 31 minutes. C’est maigre pour quelqu’un qui touche 14 millions par saison et qu’on annonçait comme le joueur capable de ramener les Spurs au sommet. Hormis quelques actions d’éclats, il n’a pas su adapter son jeu au style des Spurs. Sa sortie du 5 majeur au profit de George Hill n’est pas de bon augure pour lui et les Spurs.
Note 8/20
Conclusion
On le constate, aucune recrue n’effectue pour l’instant une grande saison sous ses nouvelles couleurs. C’est la preuve que n’importe quel joueur, superstar inclus, n’est pas à l’abri d’une période d’adaptation pour se fondre dans un collectif. On remarque d’ailleurs que tous les joueurs concernés ont plus de 10 ans ou presque (9 ans pour Jefferson) dans les pattes, et qu’il semble difficile, avec l’âge, de débarquer dans une nouvelle équipe et de se mettre au service d’un groupe.
C’est aussi la preuve que les « blockbuster deal » et la recherche de stars à tout prix ne sont pas forcément synonymes de succès. On remarquera que Denver, qui a joué la stabilité, et Atlanta, qui a recruté un 6eme homme (Jamal Crawford), s’en sortent remarquablement bien.
Au final, on ne serait pas étonné que ce soit le Shaq qui s’en sorte le mieux, et les succès face aux Lakers (par deux fois) et le Magic prouvent que le « Big Cactus » répond présent dans les très grands rendez-vous.