Pas d’excès de confiance pour Team USA

Par le passé, Team USA avait parfois tendance à tomber dans la facilité voire l’arrogance. Mais ça, c’était avant !

Avec coach K et Jerry Colangelo aux manettes, les Américains ont changé le cap et c’est aussi bien ainsi. Pour le technicien de Duke, son équipe est encore un peu trop tendre et peut mieux faire. 

« Je suis satisfait de la prestation de l’équipe ce soir. » estime Mike Krzyzewski sur le site officiel d’USA Basketball. « Le début n’a pas été excellent avec trois layups et cinq lancers ratés. Mais ils étaient sans Garcia et souvent, ce qui se passe, c’est que les joueurs ne veulent pas être trop durs. Mais il faut aussi garder cet aspect compétitif et je pense qu’on l’a bien retrouvé avec notre banc. DeMarcus et Rudy ont été superbes. Derrick a mis une grosse pression défensive. Et en troisième quart on a atteint un très bon niveau. On est content d’assurer la première place du groupe mais il faut encore battre l’Ukraine demain. »

Des débuts de matchs poussifs

En fait, plus que l’Ukraine qui se présentera réduite sans Sergii Gladyr, Team USA a surtout besoin d’un ultime test grandeur nature avant de rentrer de plain pied dans sa compétition : les matchs à élimination directe. C’est alors que commence la vraie compétition pour les Américains qui ne visent rien d’autre que la médaille d’or.

Et Anthony Davis sait que le match contre l’Ukraine de coach Fratello ne sera pas de trop pour corriger les débuts de matchs poussifs de l’escouade US.

« Lors des deux premiers matchs, on avait commencé avec beaucoup d’énergie et il faut qu’on revienne à ça. On a des débuts de matchs difficiles et on ne peut pas se les permettre, surtout à Barcelone [pour les matchs à élimination directe]. On va avoir un bon match à jouer demain pour essayer de travailler ça. On va faire de la vidéo et essayer de modifier le tir pour se concentrer sur ce qu’on fait le mieux, c’est-à-dire, mettre une grosse pression défensive et jouer rapide derrière. »

Car, comme le dit bien Kenneth Faried (le meilleur scoreur encore hier), Team USA vise un bilan immaculé à la fin de la compétition.

« On veut gagner tous nos matchs. On a de grands espoirs pour cette équipe et quand on se regarde dans les yeux on sait qu’on va se battre ensemble. On ne tombera pas sans se battre jusqu’au bout. »

Team USA se repose sur sa supériorité physique

Conscients de leur force, mais aussi de leurs faiblesses, les Américains savent que leurs adversaires vont décortiquer avec précision leur performance face à la Turquie pour creuser les pistes ouvertes par les coéquipiers d’Omer Asik. Mais, à l’image de Klay Thompson, les Américains savent qu’ils ont les ressources nécessaires pour surmonter ces obstacles.

« Je ne m’inquiète pas pour notre attaque. Si on continue à mettre de la pression en défense, on a tellement de joueurs forts en attaque pour donner des migraines à nos adversaires. Notre attaque viendra toujours. On aime jouer les uns avec les autres et surtout, on adore donner tort à nos critiques. Beaucoup de gens ne croient pas en nous car on n’a pas d’expérience internationale mais tant qu’on joue dur, on a trop de talent pour ne pas être bon dans ce tournoi. Les autres équipes n’ont pas notre vitesse de déplacement latérale, notre longueur, nos capacités athlétiques. On doit continuer à bosser dur en défense. On sait qu’Anthony Davis, Kenneth et DeMarcus sont des monstres poste bas, et c’est notre force première. »