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Marc Pingris, l’intérieur philippin au sang français

Repoussant les Croates dans leurs ultimes retranchements (victoire 81-78 après prolongation), les Philippins ont surpris pour leur premier match de Coupe du monde. Derrière les 28 points et 12 rebonds d’Andray Blatche, la sélection des Philippines a failli jouer un mauvais tour à un des outsiders pour le podium final.

Au sein de cette équipe de guerriers, Marc Pingris (1m98) incarne cet état d’esprit batailleur plus que nul autre. Auteur d’un match à 10 points et 4 rebonds face aux croates, Pingris s’est battu comme un mort de faim face aux Tomic, Saric et autres Zoric… malgré un déficit de taille très net !

Abandonné par son paternel, un Français nommé Jean Marc Pingris, le jeune Marc idolâtre Michael Jordan et ne rate pas une occasion pour aller l’imiter sur le playground du quartier. Mais sa maman abandonnée a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts et l’apprenti basketteur doit troquer sa balle orange pour les melons et les pastèques qu’il vend sur le marché… où il dort également à défaut de pouvoir payer un loyer !

« Ils étaient si pauvres qu’il n’avait pas de logement. » raconte son coach sur FIBA.com. « Alors, ils dormaient au beau milieu du marché. Il avait un petit tapis de sol qui était son lit. Mais à cause de son ascendance française, il a grandi pour atteindre 1m98. Et aux Philippines, 1m98, c’est grand. »

« Sa seule vraie qualité est le cœur »

Du coup, Pingris gravit rapidement les échelons de la ligue locale jusqu’à apparaître dans la sélection nationale. A l’instar de notre Florent Piétrus national, Pingris est un intérieur sous-dimensionné qui compense magnifiquement par un engagement sans faille et un cœur énorme pour se sacrifier.

Et, même si les Philippines ont échoué sur le fil face à la Croatie, le rêve éveillé de Marc Pingris continue. Et ce dernier a encore du mal à y croire…

« On était dans le wagon restaurant en train de boire café ou coca en admirant le paysage. Et il s’est tourné vers moi et m’a dit : ‘Coach, imagine toi, je vendais des pastèques et maintenant, je suis en Espagne, dans ce train. De vendeur de pastèque qui dormait dans le marché, je suis maintenant dans de beaux hôtels en Espagne, dans ces endroits magnifiques. Si ce n’est pas une belle histoire… »

 

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