Dans le cadre du Rookie Transition Program, chargé d’inculquer aux rookies des règles de base en gestion financière, comportementale ou sociale, Antoine Walker a été chargé de partager son histoire de joueur ruiné, malgré plus de 110 millions de dollars de salaires cumulés en carrière.
Marcus Smart : « C’est fou de voir ça… »
En tant que nouveau joueur des Celtics, Marcus Smart a été particulièrement touché par l’histoire de son ainé.
« C’est plutôt bizarre, de voir quelqu’un comme ça, que tout le monde connait, » a déclaré Smart au Boston Globe. « Tu le vois et c’était un très bon joueur, trois fois All-Star, une superstar en NBA et maintenant, il est là à parler de son histoire et de ce qui lui est arrivé. Et c’est comme… cela pourrait arriver à n’importe qui. Mais il y a plein de gars qui se sentent invincibles… »
Le 6e choix de la draft semble en tout cas avoir la tête sur les épaules. La saison prochaine, il touchera 3,3 millions de dollars et l’ancien star d’Oklahoma State profite du programme afin de gérer au mieux son nouveau statut.
« Nous sommes jeunes et nous allons gagner beaucoup d’argent. » poursuit-il. « Beaucoup de gens essayent de nous apprendre comment faire cela. Notamment, juste être certain de savoir où va ton argent, d’où il vient et quel montant rentre et sort chaque jour. »
Voilà, entre autres, les conseils qu’apprennent les jeunes joueurs à leur arrivée dans la grande ligue. Créé en 1986, le programme n’a pourtant pas tout le temps permis d’éviter les dérives, bien qu’il soit l’un des plus fournis du sport américain professionnel.
Un été concluant
Il fut en tout cas une étape parmi d’autres dans l’été chargé du néo-Celtic, déjà invité dans la Select Team à Las Vegas et bientôt, à un évènement caritatif dans le Maine. De son séjour dans la Cité du Vice, Marcus Smart ne garde qu’un excellent souvenir.
« Cela m’a encore aidé un peu plus avec ma confiance », avoue t-il. « Cela m’a montré que je pouvais jouer en NBA. Beaucoup doutent de leur niveau ici et cette expérience m’a ôté toutes ces inquiétudes, si tant est que j’en avais vraiment. »
Très actif en summer-league (14,8 pts, 4,2 rbds et 4,2 ass), Marcus Smart a montré que Danny Ainge avait eu raison de lui faire confiance. Il ne lui reste plus qu’à régler la mire désormais (29% cet été) et les Verts pourront nourrir quelques espoirs de voir la vie en rose.