Hormones de croissance : les discussions au point mort

Lors de son point presse avant le Game 2 entre les Spurs et le Heat, Adam Silver a évoqué la vente des Clippers, les négociations des droits TV, mais aussi les discussions sur l’intégration des hormones de croissance dans les tests anti-dopage.

Malheureusement, c’est au point mort…

« Nous sommes otages des négociations actuelles sur le même sujet en NFL puisque les syndicats des joueurs NFL et NBA partagent les mêmes avocats » a-t-il expliqué.

Rappelons que les propriétaires doivent valider d’éventuelles mesures contre les hormones de croissance, et on sait déjà que Mark Cuban, le patron des Mavs, n’est pas forcément pour le bannissement de ces substances.

« Le problème n’est pas de savoir si je pense que ça devrait être utilisé » avait-il expliqué en cours de saison. « Le problème est que ça n’est pas autorisé pour certains usages, et que l’une des raisons concerne l’absence d’études sur les effets bénéfiques de l’hormone de croissance sur le rétablissement des joueurs après une blessure. Ce produit a une telle sale image auprès du grand public que personne ne veut associer son nom à son usage. »

Pour Cuban, et avant de prendre des mesures, les plus grandes ligues de sport US devraient financer des études sur les effets positifs des hormones de croissance dans le cadre d’un objectif thérapeutique.

« Travailler ensemble pourrait nous permettre de dédiaboliser et de mieux comprendre l’hormone de croissance, mais aussi la testostérone. Cela pourrait nous permettre de prendre une décision basée sur des données scientifiques, et non sur l’instinct. Et si cette substance peut aider les athlètes à récupérer plus rapidement, peut-être que nous serons mesure d’allonger leur carrière et de satisfaire les joueurs et les supporters. »