Les crampes de LeBron : un mal récurrent

Déjà touché par des crampes en 2012 contre le Thunder, LeBron James souffre en fait de ce mal depuis son plus jeune âge. Son coach du lycée, Dru Joyce, raconte une anecdote qui illustre bien cette défaillance problématique pour un sportif de haut niveau.

L’histoire se déroule en mars 2002, LeBron est dans sa troisième année à St. Vincent-St. Mary et déjà, l’ailier souffre physiquement.

« Nous étions allés à Ohio State un peu plus tôt dans la journée pour avoir des soins, mais juste avant le début du match ses crampes reviennent très vivement. » narre le coach. « Je devais prendre la décision de le faire jouer ou non. J’ai choisi la première, et ce n’était pas aussi dramatique que son dernier match contre les Spurs, mais c’était vraiment mauvais. »

Son équipe des Fighting Irish échoue contre George Bacon. Dru Joyce précise que par la suite, le staff prit toutes les précautions nécessaires pour surveiller l’hydratation du joueur le reste de la saison. Ces soucis quittèrent LeBron James jusqu’à son arrivée en NBA.

« C’est le genre de situations que tu ne peux pas contrôler. Tout ce que tu peux faire est de prendre soin de soi quand tu as un tel passif et il le fait. » poursuit Dru Joyce. « LeBron est un compétiteur. S’il avait pu jouer contre les Spurs, il l’aurait fait. Même s’il n’a pas pu, il a essayé. Mais ça va aller. Je le connais depuis qu’il a dix ans, il va mettre à profit cette histoire. Il sera motivé par tout ce bruit. »

À nouveau, l’ailier du Heat trouve du soutien dans le milieu sportif, certainement le plus à même de comprendre les difficultés engendrées par un tel mal. Une manière de préciser également que ces crampes ne constituent pas une nouveauté pour le joueur et qu’elles n’étaient pas feintes, quoique peuvent en dire les observateurs situés hors du terrain.

La méthode miracle ?

Pour le match 2, LeBron pourra s’appuyer sur les dires du thérapeute, Kelly Starrett. Interrogé par CBS, ce dernier explique l’origine du problème et dispose de la solution miracle.

« Boire un litre et demi d’eau par jour, c’est de la vieille médecine, je ne veux pas en entendre parler. Les crampes viennent d’une perte de sodium et d’electrolytes. Ajouter ne serait-ce qu’un peu de sodium peut tout changer. C’est pourquoi le jus de cornichon peut prévenir et stopper les crampes. »

Qui aurait pu croire que le cornichon deviendrait l’élément clé de cette finale ?