Mais qui va coacher les Knicks ?

Steve Kerr parti à Golden State, et les Knicks, qui avaient placé beaucoup d’espoir dans sa signature, doivent désormais continuer à chercher un nouveau coach pour la saison prochaine.

Il y a du monde sur le marché (et des équipes en manque de coaches aussi), mais c’est Phil Jackson qui est aux commandes et le grand manitou est exigeant. Avec les Knicks et l’effectif dont il dispose, il a raison de l’être.

Le favori : Mark Jackson

Kerr ayant préféré les Warriors aux Knicks, son prédécesseur pourrait faire le chemin inverse et venir poser ses valises à New York. L’ancien meneur a été un Knick, il connaît donc la maison et représente une partie du glorieux passé qui manque terriblement aujourd’hui. Ses résultats avec les Warriors sont excellents : il a fait progresser un groupe jeune et a réussi à les faire défendre. Ce dernier point pourrait faire pencher la balance. Seuls points noirs : il n’a aucune relation directe avec Jackson et il n’est pas certain qu’il souhaite mettre en place l’attaque en triangle.

Les outsiders : les anciens assistants ou joueurs de Phil Jackson

Si le futur coach des Knicks doit connaître Jackson et le triangle, alors Kurt Rambis, Bill Cartwright ou Derek Fisher sont des candidats crédibles. Rambis est un ancien assistant du Zen Master, qui a réussi son court passage avec les Lakers en 1999 avec 24 victoires et 13 défaites. Mais son passage à Minnesota où il a essayé de mettre en place le triangle a été un échec (32 victoires, 132 défaites).

Même logique pour Bill Cartwright, ancien champion NBA avec Jackson lors du premier triplé des Bulls et ancien Knick, et qui a coaché Chicago au début des années 2000. Ses résultats ont été mauvais (51 victoires, 100 défaites) mais l’après-Jordan était compliqué à gérer. Quant à Derek Fisher, il n’a jamais coaché et lui offrir une telle cylindrée représenterait un risque énorme. Les outsiders ont donc tous le même profil : dans le moule de Jackson mais sans garantie sportive. Les Knicks visent le titre suprême, Jackson est sans doute trop pragmatique pour tenter un pari.

Les oubliés : Lionel Hollins et George Karl

Si l’on s’écarte le cadre recherché par Jackson, des coaches avec de bons CV sont sur le marché. On exclut tout de suite Mike D’Antoni et Mike Brown, le premier est déjà passé par New York et le second reste sur deux échecs, deux licenciements à Los Angeles et Cleveland. Il reste tout de même George Karl et Lionel Hollins. Le premier présente 60 % de victoires en carrière, un total de 1131 victoires, de l’expérience et il a déjà coaché Carmelo Anthony. Mais c’est bien là le problème : lui et Melo ne partiront pas en vacances ensemble.

Pour Hollins, viré de Memphis en 2013, il partage un peu la même carrière que Mark Jackson. Il a fait progresser année après année les Grizzlies, jusqu’à les emmener en finale de conférence l’an passé après une saison à 56 victoires. Coach défensif et très collectif, il conviendrait bien à New York, mais n’a aucune attache avec la direction.

La surprise du chef : Phil Jackson himself !

Enfin, n’oublions pas Phil Jackson. Tant qu’un coach ne sera pas sur le banc, les rumeurs d’un comeback ne disparaîtront pas. Jackson a-t-il la santé et l’envie de revenir ? Le doute est permis, comme toujours avec l’homme aux 11 bagues de champion. Et même s’il ne démarre pas la saison, il ne serait pas étonnant de le voir déboulonner son coach en cours de saison, si les résultats ne lui conviennent pas, pour s’installer sur le banc. Comme Pat Riley l’avait fait avec Stan Van Gundy en 2005-2006. Il avait alors mené le Heat au titre de champion. Ça peut donner des idées…