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Les Blazers laissent-ils passer trop de choses à Damian Lillard ?

Par  — 

Damian Lillard est-il trop protégé par les Blazers ? Alors que le meneur des Blazers vient de gagner à l’Euro Millions d’Adidas, notre confrère Jason Quick du quotidien The Oregonian met les pieds dans le plat avant le début des playoffs. Comment ? En posant la question du traitement de faveur accordé par Terry Stotts et Neil Olshey à leur perle. Selon le journaliste, le vestiaire des Blazers serait contrarié par les passe-droits dont dispose un joueur, que par ailleurs tous respectent et admirent par son éthique de travail, son talent et ses efforts pour se muer en leader.

Honnêtement, à deux reprises cette saison au Staples Center, j’ai déjà pu sentir chez ses coéquipiers une certaine frustration envers les choix de Damian Lillard dans les possessions décisives.

Des choix pas toujours inspirés en fin de match

Est-il officiellement la première option de l’équipe dans les fins de match ou s’octroie-t-il ce statut sans se soucier des consignes d’un coach trop enclin à négliger ses erreurs ? Mon petit doigt me dit que le natif d’Oakland profite de son traitement de faveur (supposé par Jason Quick) pour s’affubler du costard clutch. Dans le succès face aux Warriors, le meneur a péché en fin de première mi-temps avant de montrer un manque d’intelligence inquiétant sur l’ultime possession de Portland en prolongation. Avant la pause, il enchaîne deux balles perdues qui coûtent cinq points aux siens avant de garder trop longtemps la gonfle pour la refiler à Nicolas Batum, quasi contraint au marcher.

« Ces 51 secondes là ne doivent plus se reproduire. Nous avons été chanceux et en aucun cas nous ne devons laisser cette victoire cacher ce qui n’a pas fonctionné. Nous devons donner de l’importance à chaque possession », pestait après coup Wes Matthews, qui sans le nommer pointe évidemment du doigt les choix douteux de son point guard.

Selon les joueurs, dont Jason Quick a recueilli les confidences dimanche soir, Terry Stotts a fustigé ce -8 intolérable pour un prétendant à la finale de conférence.

« Mais il s’est adressé à toute l’équipe car je ne suis pas le seul sur le parquet », précise Lillard, ajoutant pour se dédouaner que « personne n’en a fait toute une histoire. Je sais ce qui peut mal se passer au cours d’un match, donc je ne crois pas que je puisse apprendre grand chose de ces balles perdues. C’était des erreurs, mais ça arrive ».

Eviter un nouveau Zach Randolph ?

En revanche, sur sa décision de partir au drive en fin de prolongation alors qu’il restait encore 7 secondes au chrono – laissant donc 9 secondes et non pas 2 aux Warriors pour mettre en place le shoot de l’égalisation (potentielle), l’accusé plaide coupable.

« J’aurais dû attendre plus longtemps, c’était un mauvais choix de ma part. C’est une erreur dont je dois apprendre ».

Jason Quick le rappelle avec pertinence, tous les grands joueurs ont besoin d’être coaché. Il se permet même la comparaison avec les années de Zach Randolph à Rip City, présageant de problèmes futurs si le coach ne serre pas la visse.

« Cela me rappelle le début de carrière Zach Randolph, quand il noircissait la feuille de stats sans défendre ni donner la balle à ses coéquipiers sur des tirs ouverts. Je me souviens qu’un ancien du vestiaire m’avait alors dit, en parlant de l’attitude des dirigeants, « ils sont en train de créer un monstre ». Il aura fallu attendre qu’il ait Lionel Hollins à Memphis pour qu’il mûrisse et devienne un All Star. »

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